Patraque

Je me sens dans les baraflattes,plutôt down;out of the balance.

Hors jeu,hors circuit,complètement cuit,grillé.

Évincé,éviscéré,dépiauté,mangé sans sauce,à toutes les sauces.

Prisonnier,en manque de liberté,la société m'écrase,me maintient en captivité.

Elle me coupe les ailes sans cesse,l'herbe sous les pieds.

Je suis dépendant,son intendant,contre ma volonté.

Comme tout prisonnier.

Je me sens mal ,quand je pense à la réalité que l'on a crée pour moi,sans mon avis,sans tenir compte de mon petit moi dans ce grand tout.

Cette prison insidieuse,sournoise société,qui nous maintient en esclavage.

J'ai des difficultés à respirer(en ai-je encore l'envie),du mal à m'exprimer,

j'étouffe littéralement ,sous ce poids,ce fardeau qu'elle m'inflige.

Je voudrais fuir,(acte de lâcheté),quitter ce bateau,dont je ne suis pas capitaine.

Changer d'air,ne plus devoir me battre contre une société que je n'ai pas souhaité,pas désiré.

Je ne peux pas me taire, faire taire ma souffrance,mon incompréhension de ce Monde.

Tant que j'aurai un peu de jugeote et de sang coulant dans mes veines,je me battrai contre ce système qui me révolte,depuis toujours!

Ce Monde "hors service";ce système inacceptable,calculateur,manipulateur.

Je sais que ma voix,n'a pas de poids,ne porte pas,ne rapporte pas!

Si elle venait à devenir trop dérangeante,je connais son devenir,dans le pays des droits de l'Homme.

Je ne me fais aucune illusion quant à notre liberté,c'est pour cela que je ne me cache pas;ni mes opinions ,ni ma détermination.

je sais pertinemment que l'état me surveille,nous surveille,et connait bien plus notre vie,que nous ne la connaissons.Il connait mieux que nous ,nos faits et gestes,répertoriés,classifiés par année.

Pas de faux-semblant,rien à camoufler,je ne cache pas mes sentiments face à un état corrompu.

Nous sommes les grands cocus,les attrapés de la farce,les dupés,les dindons.

Un état sans cesse plus répressif,de plus en plus intrusif dans  nos vies privées!

La liberté se réduit comme peau de chagrin,chaque jour qui passe,l'étau se ressert ,sur nos libertés fondamentales,qui font de nous des humains,et nous différencie des machines.

Pour combien de temps encore?