Je reviens à ma lecture. Dans ce roman, Les mains rouges, il s’agit de l’histoire de deux personnages qui ne se connaissent pas vraiment, sinon très peu. La fille, Sonja, rentre furtivement dans la vie du garçon, le narrateur. La rencontre se passe dans les années soixante-dix, et ils se retrouvent (je dirai plutôt qu’il l’a retrouve, un peu par hasard) une quinzaine d’année plus tard.
Les deux personnages, mais surtout la fille, sont une sorte de Mr Meurlsaut l’étranger d’Albert Camus. Effectivement, Mr Grondahl semble avoir été fortement influencé par L’Etranger. Sonja, au début surtout, subit les évènements qui l’entourent, ne semble avoir aucune envie, et se laisse aveuglément guider par ce qu’on pourrait appeler le destin. Elle finit par flirter avec le banditisme, et participe sans le savoir à un holdup qui fait un mort.
Plus tard, ce qui ressemble à des remords la pousse vers une rédemption. Accompagnée par un homme (le narrateur, très passif dans le roman) qu’elle a croisé furtivement, et qui, curieux cherche à connaitre son histoire, son itinéraire. J’avoue cependant ne pas avoir compris le but de ce roman. Peut être s’agit-il d’une spécificité scandinave. La lecture est cependant agréable, et même si je n’ai pas trop cerné cet auteur, je ne trouve pas avoir perdu mon temps.
Ce roman rentre dans le cadre du challenge Tour du monde organisée par Livresque.
Pays N° 31 Danemark