L’État qui pille les Français depuis des générations fout à la rue ses manants quand ils osent reprendre leur bien public, leur fait la bise quand c'est la propriété bourgeoise.
Par René Le Honzec.
Là où la mauvaise foi et l’incompétence verte – pléonasme – atteint un sommet (je ne dis pas "des sommets", il y en a eu et il y en aura encore) c'est cette discrète nouvelle en provenance de Rennes (une des deux capitales de la Bretagne, loin de Duflot-Paris) : une expulsion de "migrants" d'un squat dans la nuit du samedi au dimanche 7 janvier.
Attendez, ne partez pas ! C'est pas fini ! Organisée par la scission locale du DAL, cette "réquisition" portait sur un bâtiment de l'Agence Régionale de Santé "sans affectation depuis un an", dixit la Préfecture, qui a envoyé Police et chiens déloger les otages de l'activisme d'extrême-gauche fissa-fissa.
Pendant ce temps, à Paris, Mme la Ministre s'en allait visiter avec sympathie un squat de "14 familles et précaires" organisé par le DAL, comme d'hab', dans un immeuble de 2000 m2 près de la Gare du Nord "réquisitionné citoyennement". L'ex-candidate Joly, disponible, l'y avait précédé. Je suis inquiet pour la santé de Monseigneur Gaillot, qui ne s'est pas montré... Duflot a causé, en toute simplicité avec toutes les honorables et méritantes mères de famille, a tout promis et s'en est repartie, se promettant de savoir pourquoi ce bâtiment n'était pas dans sa liste de réquisitionnables.
Ah, oui, précision : l'immeuble parisien est, lui, une propriété privée, appartenant à une société hollandaise.
L’État qui pille les Français depuis des générations fout à la rue ses manants quand ils osent reprendre leur bien public, leur fait la bise quand c'est la propriété bourgeoise.
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