- que le cliché sur la migraine comme prétexte pour éviter le coït n'est plus à présenter. Au cas où, pour les oublieux : le cliché, les oublieux ; les oublieux, le cliché. Récemment, je m'adresse à mes lecteurs assidus et j'invite les autres à faire des recherches poussées, nous avons appris ensemble l'existence de céphalées coïtales touchant principalement ces messieurs. Aujourd'hui, veuillez accueillir aimablement, ceux qui souhaitent applaudir peuvent le faire, l'excitation co-migraineuse, intra-migraineuse ou supra-migraineuse, en tout cas pendant les maux de tête. Les personnes touchées auraient même un nombre de fantasmes plus élevé que la moyenne. Ainsi donc, les douleurs céphalées ne devraient plus être prétextes à évitement mais sources d'idées. Plutôt que de dire qu'elles ont mal à la tête, les femmes devront donc plutôt dire ce à quoi elles pensent. Et les hommes devront gérer les éventuelles céphalées coïtales qui devraient s'accentuer si des céphalées antérieures augmentent leur excitation et leur imagination. C'est pourquoi, le vrai du faux étant généralement plus évoqué que le faux du vrai, tenons-le pour vrai de vrai.
- que le 17 avril 2007, le sénat de l'état d'Oklahoma, aux Etats-Unis, a voté une loi déclarant la pastèque comme son légume officiel. Et on ne le sait que maintenant ! Avoir manqué ce genre de fait capital pourrait expliquer bien des migraines, d'une part, et bien des tourments d'autre part qui, avouons-le nous, auraient si facilement pu être évités en s'informant un minimum. Adopter un légume officiel me semble à moi primordial, et si je ne vous donnerai pas le nom du mien, je vous conseille à tous de faire cet acte essentiel afin d'équilibrer votre vie et/ou de l'améliorer grandement. Et, surtout, je vous vois venir, surtout, n'allez pas chicaner en faisant remarquer de votre hauteur aux américains que la pastèque étant un fruit elle ne pouvait pas décemment devenir légume officiel. Halte à l'ostracisme ! C'est pourquoi, le vrai du faux étant généralement plus évoqué que le faux du vrai, tenons-le pour vrai de vrai.
- que la vache qui rit est la seule vache au monde à posséder des incisives à la mâchoire supérieure. Et voilà ! Une fois de plus. Enfin deux fois de plus, minimum. Il y a au moins deux façons d'interpréter ou de voir la chose. Une fois de plus, on nous brise nos rêves, nos belles images d'enfant, ces souvenirs qui nous tirent un rictus connu sous le nom de sourire. Ou, une fois de plus, à la télé, on ne nous a pas montré la vérité, l'unique, la grande, la vraie vérité vraie. Et on se doit de se scandaliser. Monter sur ses grands chevaux pour crier mort aux vaches aurait une certaine gueule, alors que d'évoquer la vache qui rit ne nous fera jamais nous marrer comme des baleines. Ni comme des bossus, ferai-je remarquer également, alors que de profil, certaines vaches ne sont quand même pas tout à fait plates, non ? Aucun rapport avec la choucroute ? Alors, là, je m'offusque, car elle peut très bien précéder un petit morceau de vache qui rit qui crée un lien gastronomique évident entre les deux ! C'est pourquoi, le vrai du faux étant généralement plus évoqué que le faux du vrai, tenons-le pour vrai de vrai.