Michel Sapin, était ce 7 janvier, l'invité de la Matinale de Canal+ pour y expliquer la mobilisation du gouvernement pour la bataille pour l'emploi.
La réduction du chômage, un objectif mobilisateur
Comme l'a rappelé le Président de la République dans ses vœux, le gouvernement agit pour inverser la courbe de croissance du chômage d'ici un an. Le ministre du travail a souligné que cet objectif était mobilisateur et pouvait être atteint dès lors que l'on mettait en œuvre un ensemble de politiques publiques cohérentes : «des politiques de croissance, de l'emploi, d'innovation et d'investissement» :
Lorsqu'on est au gouvernement, on est acteur et non pas spectateur : en ce sens on prend les décisions qui vont permettre d'atteindre cet objectif, et on les applique.
2013, année de la bataille pour l'emploi
En 2013, le gouvernement mènera de front la bataille pour l'emploi avec 3 mesures fortes dont les effets ne tarderont pas à se faire sentir dans le quotidien des Français.
Les emplois d'avenir
Pour les jeunes qui ont très peu de qualifications et sont sans emploi ; dès 2013, «cela veut dire une solution pour 100 000 jeunes qui sont aujourd'hui dans la galère», 150 000 jeunes en 2014.
Les contrats de génération
Ils permettront à un jeune de rentrer dans l'entreprise sans pour autant pousser son aîné en dehors de cette même entreprise, en organisant un véritable transfert de compétences. Ce projet de loi va entrer en discussion à l'Assemblée nationale la semaine prochaine. L'objectif du gouvernement est d'atteindre 500 000 contrats signés en 2017 :
Une fois la loi votée, elle sera rétroactive à compter du 1er janvier dans les petites entreprises, celles qui embauchent le plus ou qui peuvent potentiellement embaucher le plus; c'est la volonté du Président de la République.
La réforme du marché du travail : «plus de capacités d’adaptation pour les entreprises, plus de sécurité pour les salariés»
La négociation entre syndicats de salariés et patronat sur la réforme du marché du travail prend fin vendredi 11 janvier. Sur ce dossier, le gouvernement a saisi les partenaires sociaux afin qu'ils négocient seuls, sur tous les sujets qui sont fondamentaux pour les entreprises (notamment une meilleure capacité d'adaptation) et pour les salariés (une plus grande sécurité des parcours professionnels).
Le ministre a rappelé que l'accord était de la responsabilité des partenaires sociaux et ajouté :
Faute d'accord, nous légifèrerons pour modifier le marché du travail.
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