Ratchet and Clank Qforce est sorti le 15 novembre dernier. On a donc la joie de retrouver notre petit couple d’aventuriers prêt à en découdre une nouvelle fois, avec une nouvelle menace. Rappelons rapidement que ce jeu est destiné avant tout à un jeune public, étant donné sa sortie en PEGI 7. Mais sans plus attendre, plongeons dans l’aventure.
Synopsis :
Après sa défaite aux élections galactique, l’ex-président intergalactique Qwark commence bien tristement cette nouvelle aventure. Mais bon, il est bien habitué, après s’être perdu dans la jungle, version Tom Hanks dans « seul au monde ».
Mais l’arrivée d’un mystérieux méchant va rapidement redonner l’espoir au capitaine, de redevenir le héros qu’il fût dans une galaxie fort fort lointaine. Ainsi, Qwark décide de reformer la Qforce, afin de calmer le tempérament de ce nouvel ennemi. Mais qui dit Qforce dit aussi, petit robot et petit Lombax, autrement nommé, « Ratchet & Clank « .
Après ce petit résumé qui ne fait qu’être introduit par une cinématique fort sympathique, nous voilà plongés dans le début de l’aventure. Dès lors, l’action nous arrive en pleine face tel un PV de parking. On se dit que le scénario, on s’en moque, ou en tout cas il passera clairement au second plan.
Vous l’aurez rapidement compris, ce qui fait que ce jeu est ce qu’il est n’est clairement pas son scénario, aussi plat qu’un plateau qu’une planche à repasser mais le second degré, l’humour décalé et l’action.
Prêt ? Chargez !
La première mission de « Ratchet and Clank Qforce » consiste à protéger six générateurs et ce à tout prix. Mais histoire de pimenter un peu la sauce, vous devrez faire face à des vagues successives d’ennemi. Afin de tenir bon, vous devrez vous déplacer au travers de toute la carte, afin de récolter vos précieux boulons.
Eh oui, ils sont de retour rien que pour vous. Peu d’innovation donc, la monnaie reste inchangée. Ces derniers vous permettront de construire des tourelles, des mines (qui peuvent rappeler les singes dans Black Ops 2) ainsi que des barricades. Certains de ces éléments ralentiront, attaquerons ou ferons danser vos ennemies (hein ?). On retrouve donc ici un gameplay plus porté « tower defense ».
La défense c’est bien, mais l’attaque reste la meilleure des défenses.
N’oubliez pas, vous êtes là pour diminuer grandement les forces ennemies. Oubliez votre poste et foncé dans les lignes ennemies, afin d’améliorer vos armes et avoir de nouveaux joujoux de destructions massives. Ceci vous permettra d’avoir une puissance de feu stratégique, facilitant ainsi votre réussite.
Mais l’attaque n’est rien sans une bonne défense.
À deux, c’est mieux.
Le mode coop permet de limiter l’effet de respawn de zone. Seul petit point noir au mode coop, que vous soyez Ratchet, Clank, ou encore Qwark : vous disposerez dès mêmes armes et mêmes aptitudes. Que ce soit défense, attaque ou autres possibilités, les actions seront les mêmes également. Le risque de répétitivité est alors très (trop) présent. On se lassera donc rapidement de jouer à plusieurs. Mais bon, un petit tower à l’apéritif n’a jamais tué personne.
À deux, c’est bien, à quatre c’est mieux.
Qforce se dote d’un mode en ligne, jusqu’à quatre soldats. En un contre un ou en équipe (deux contre deux). Mais même dans un mode où l’on y attendait un peu d’originalité, encore une fois échec de la mission. À chaque partie, trois étapes : récupérer des positions où se trouves les armes, trouver des fonds et bâtir le bunker. Ça aurait pu être sympa. Mais le jeu ne propose que trois maps à exploiter, ce qui est quand même très léger.
En même temps pour vingt euros (quinze sur le PSN), vous ne vous attendiez pas à du The Expendable. Simple, voire trop simple, ce « Ratchet and Clank Qforce » fera le bonheur de votre petite tête blonde, mais sans provoquer l’extase. Mais on peut quand même remarqué, une superbe finition graphique qui redonne un peu le sourire face à une licence qui peine à se renouveler.
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