Dès sa première saison, alors qu'il n'avait que 22 ans, il attira l'attention par son envergure autorisant un potentiel défensif plus qu'intéressant. Sa performance du 1er décembre 2010 (14pts, 10rbds et 8ctres) avait alors levé les derniers doutes sur son éventuelle compétitivité, et ce, même si elle tarda à trouver un véritable écho.
Pourtant, on retrouve ce cher Larry Sanders, un peu moins de deux ans plus tard, toujours chez les Bucks, mais assigné aux summer leagues. Sa carrière NBA n'a pas vraiment décollé, et ses prestations estivales ne sont pas très probantes. Mis à part une sortie à 15rbds et 11pts, on remarque plus ses 7ftes ce jour-là, où encore ses 10 lors d'une autre rencontre (il n'y a pas de limites en summer league). Jim Boylan, coach de cette équipe des Bucks et aujourd'hui remplaçant de Scott Skiles, n'en croit toujours pas ses yeux.
"Ses progrès ont été incroyables" lance-t-il dans le Journal Sentinel. "J'ai dit à des gens que je n'avais jamais vu une chose pareille quand on voit son niveau actuel, par rapport à où il était cet été."
Car trois mois plus tard, l'intérieur pataud vu cet été, a laissé sa place à un vrai joueur. Après plus de deux mois de saison, Larry Sanders tourne à 8.0pts (54% de réussite), 8.5rbds et 3.3ctres en moyenne en seulement 25min de jeu ! Toutes ses stats ont été doublées par rapport à ses deux premières saisons, et seules ses fautes personnelles (3.7 en moyenne) lui empêchent de passer plus de temps sur le terrain.
Gros contreur, il vient de rejeter 13 ballons sur les deux derniers matchs. De plus, Milwaukee a remporté ces deux matchs et reste 7ème à l'Est. De plus, l'avènement de John Henson (10.8pts à 55% et 10.8rbds en janvier) permet aux Bucks d'envisager l'avenir avec une grande sérénité en espérant que ces deux garçons pourront régner dans la raquette du Wisconsin pour quelques années.