Un prince (presque) charmant de Philippe Lellouche, sorti cette semaine au cinéma, sent le nanard à plein nez. Mais le film a un autre attrait : son nouveau modèle économique. On connaissait le placement produit, mais comment le nomme-t-on quand un seul produit est placé et qu’il l’est dans chaque plan du film.
Luc Besson, producteur et scénariste via Europacorp, l’assume, le nouveau modèle de voiture électrique de Renault, Zoé, est le troisième personnage du film.
Comme on peut le voir au générique, Renault est crédité d’une « participation ».
Que penser d’un film qui a « certainement » touché un énorme paquet d’argent pour inclure une voiture, qui a du « certainement » modifier son scénario pour que la voiture soit mise en valeur et qui sort dans la foulée du lancement de la-dite voiture ? Et bien, on pense que ce film est une publicité géante. Littéralement, une pub d’une heure et demie.
Et si on y regarde de près, les personnages archétypaux, le scénario conte de fée et les belles gueules des acteurs, tout ça ressemble à un brief d’annonceur plus qu’à un scénar.
Donc, Philippe Lellouche a réalisé une pub pour Renault avec Vincent Perez et Vahina Giocante. Seul soucis, cette pub sort au cinéma.
Et puisque Renault est un partenaire historique (depuis les frères Lumière en fait) du 7ème art, le losange pourrait bien devenir une vraie société de production.