Etant donné que la matière se crée à partir d’un changement d’état de la prématière, le principe d’un cycle impose que la matière doit faire retour à son lieu d’origine, la substance de l’espace. Or l’idée d’un cycle suppose un système clos conservant précisément l’énergie universelle tel que la quantité de matière créée doit correspondre à celle qui disparaît. Il doit donc exister des seuils à partir desquels un excès d’annihilation de matière suscite une fluctuation de la substance de l’espace de nature à engendrer l’onde de choc créatrice.
Cette thèse explique la quasi stabilité de la densité de la matière, ce qui ne signifie pas sa répartition uniforme. La masse globale de la matière demeure assez stable et devrait correspondre à la densité mesurée (5E-30 g/cm3).
Pour que de telles fluctuations soient possibles, il doit exister un écart entre les densités de la prématière et celle de la matière. De plus, pour justifier le mouvement d’un corps de matière dans la substance de l’espace il faut qu’existe cette différence de densité. En conséquence, la matière d’une particule (et le photon et rayonnement), doit remplir un volume supérieur à celle de la substance de l’espace prélevée pour sa constitution.
Ainsi, lorsqu’une particule est annihilée, lorsque sa matérialité fait retour à la prématière sous forme de photons puis d’ondes, elle restitue à l’espace sa substance, laquelle en se détendant occupe un volume supérieur. L’onde en effet ne cesse de perdre son énergie en proportion de l’espace parcouru et sa longueur d’onde de s’étaler. Dès lors, le cycle fondamental de l’Univers est commandé par ce rapport entre annihilation et création de matière, entre mouvements de détente et de compression selon les fluctuations du volume de la masse de la matière/rayonnement qui fait retour à la prématière.
On ne comprendrait pas la constitution d’une particule ou d’un photon s’il n’y avait pas une différence de densité avec la prématière. Un photon en rotation poursuivant son mouvement rectiligne à la vitesse C est un corps en fusion. Il y a une différence d’état entre sa substance en fusion et la prématière inerte et froide. Seule une compression brutale de la substance de l’espace peut engendrer ondes, photons et particules. En retour, c’est la détente, l’étalement de l’onde qui restitue à la prématière l’énergie de son mouvement en refroidissant. La prématière constitutive du photon et de la matière des particules est dans un état différent qui est celui d’un magma à la température absolue: sa densité est donc moindre, son volume plus élevé que celle de la prématière inerte et froide. C’est ce léger écart de densité entre deux états de la prématière qui est à l’origine de toute la production énergétique universelle.
Ainsi, l’univers est-il constamment dépendant de ces phases de détente et de compression, de retour de la prématière de l’onde à son état antérieur et de brusques compressions se manifestant par des ondes de choc.
L’espace connaît constamment des fluctuations, des ondes de chocs, des brisures, des vibrations dont les plus violentes sont à l’origine d’une brutale création de rayonnements et de particules.