Croisière en Egypte: Edfou et Kom Ombo

Par Bautruche

Lors de ce deuxième jour de visites, nous allons visiter deux temples monumentaux, après avoir passé la veille en début de soirée l'écluse d'Esna.

Pour aller au temple d'Horus à Edfou, nous empruntons des calèches. (attention, embrouille avec le bakchich à venir) (ou comment entretenir le suspens pour que le lecteur lise cet article). Nous profitons de la balade pour voir comment ca se passe dans la ville.






Le commissariat:



Et nous arrivons enfin au temple, enfin son parking, plein de chevaux grassouillets:



Et sa galerie de boutiques à pigeons touristes



Enfin j'étais en train de parler du temple donc:






Seulement un 2 étoiles Michelin, alors que d'après le guide, c'est "le temple le mieux conservé de toute l'Egypte", c'est le deuxième plus grand d'Egypte (j'ai l'impression de faire un peu comme la couvertue d'Astérix et Cléopatre). Horus était représenté comme un faucon, ou comme tout dieu, sous forme humaine ou sous forme intermédiaire entre l'homme et l'animal.



Retour en calèche au bateau (le cocher sera nettement moins aimable qu'à l'aller et commencera à évoquer son bakchich et à nous parler de sa jument):



Repassage au centre-ville, qui m'aura finalement autant intéressé que le temple



Et arrivée à notre bateau:



Et voila donc la fameuse embrouille au pourboire (dont a été victime tout le groupe). Le pourboire avait déjà été payé par notre organisateur local, mais nous pouvions, si le cocher avait été sympa, lui donner un petit pourboire en plus. Ahmed, notre organisateur local, nous avait conseillé de donner 1 euro par couple si nous le voulions, ce que nous fîmes. Vlatis pas qu'un mec assez grand et costaud déboule, avec le pourboire que nous venions de donner dans les mains, et commence à nous sortir que "normalement", c'est un euro par personne, blablabla, et que nous commençons à être entourées par les vendeurs ambulants. Heureusement, plus de peur que de mal (on se barre quoi), mais enfin bon, ça ne fera pas un bon souvenir. Ca va que nous avions été prévenue qu'il fallait se barrer et dire que ça avait déjà été payé par l'organisateur.
Après un déjeuner copieux comme d'hab, la croisière s'amuse (pardon) reprend.



Pfffff c'est dur la vie...














A l'heure du goûter, nos animateurs, Michel (prénom typique hongrois) et Timéa nous font une surprise: un petit spectacle de porters (enfin je sais pas comment ca s'appelle, de réaliser des figures acrobatiques en musique):



Puis nous arrivons à Kom Ombo, un des deux seul temple d'Egypte éclairé de nuit (et ca tombe bien car la nuit tombe). Et un 2 étoiles Michelin.






A noter, les joints de dilatation de l'époque: une pièce de bois était insérée entre 2 blocs de pierre, dans l'encoche.



Egalement remarquable, un calendrier de l'époque:



Le puits à crocodile


et le musée de momies de crocodile:



Eh oui, le temple était dédié à Sobek, le dieu crocodile! (y avait plein de crocodiles dans tout le Nil, avant la construction du haut barrage d'Assouan.) Bon le temple était aussi dédié à Haroéris à tête de faucon, mais c'est beaucoup plus discret.