J’aime la fête, y assister, y participer, la faire, mais plus encore ce que j’aime ce sont les préparatifs, les préliminaires, la mise en place du décor, la montée du plaisir.
Ce soir je me suis promenée dans Marseille qui s’habille de paillettes et de couleurs par ci par là, de manière qui me semble aléatoire selon un plan bien défini.
Des grues laborieuses, des techniciens qui s’affairent, des bâches qui se déploient, des promesses de féérie. Tous semblent dans les temps, tous semblent empressés, pressés d’en terminer, au milieu d’une foule indifférente, affairée à ses achats.
Etrange spectacle, drôle de ballet en deux dimensions, deux mondes qui se s’ignorent et ne se croisent, sans se voir sans se heurter.
Suis-je la seule à les voir, suis-je le médium de ces deux sphères parallèles, à en goûter leur énergie.
Je leur ai fixé rendez-vous, à demain, à la même heure, à quelques heures de la levée du rideau.
J’attends, je prends mon temps, je suis prête, j’attends samedi avec délectation.
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