S'il est bien quelque chose de triste en ce bas monde, c'est de rentrer chez soi après une journée de travail, parce qu'on arrivait plus à réfléchir, et de se rendre compte qu'on n'a rien envie de faire en arrivant à la maison (en particulier le ménage qui attend depuis l'année d'avant).
Mais rien de rien, hein. T'es chez toi, tu regardes ton appart tout crade, la table qu'il faut essuyer, la vaisselle qu'il faut faire, la chambre qu'il faut ranger, la poussière qu'il faut balayer, et pffrrt. Tu te couches tout habillé sous ta couette, sans même éteindre la lumière (que tu as allumée parce que tu n'as pas ouvert les volets depuis des semaines, parce que quand tu rentres chez toi il fait nuit de toute façon).
Qu'est-ce qui peut te remonter le moral dans cette situation ? Un peu de statistiques descriptives, bien sûr !
Voici donc mes lectures de 2012 en chiffres :
(Je n'ai pas pris en compte les bandes dessinées, parce que je ne les ai pas recensées, j'ai un peu honte, mais c'est comme ça, ma bonne dame, que voulez-vous.)
J'ai donc lu en tout (à quelques bouquins près que j'ai pu oublier) 141 livres, ce qui fait 0.3852 livres par jour, ou un livre tous les 2.59 jours (tous les deux jours, quatorze heures, dix-sept minutes cinquante deux secondes), ou 2.71 livres par semaine. Je ferais bien les calculs sur le temps réellement disponible pour lire chaque livre en fonction de mes heures de sommeil et de mes heures de travail, mais ayant été au chômage une bonne partie de l'année, ça devient très compliqué.
Ces 141 livres sont répartis sur 74 auteurs (ou parfois, doublette d'auteurs), dont 48 ne sont représentés que par un seul bouquin.
Les auteurs les plus représentés sont Terry Pratchett, avec 14 livres (dont deux one-shot hors Disque-Monde), Alexander McCall-Smith, avec 12 livres (sur trois séries), et Jorn Riel, avec 11 livres (trois séries et un one-shot). Suivent ce trio de tête Nigel Barley, Bill Bryson et Orson Scott Card avec quatre livres chacun.
Sur ces 141 ouvrages, 99 étaient en français et 42 en anglais, ce qui nous fait du 70 % de français contre 30 % d'anglais. C'est un score honorable.
La répartition des genres se fait ainsi :
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30 romans réalistes (21%)
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22 livres de science-fiction dont 6 recueils de nouvelles (15.5%)
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21 polars (15%)
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18 ouvrages de fantasy (13%)
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15 essais (enfin, non-fiction non-scientifique) (10.5%)
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11 ouvrages autobiographiques (8%)
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11 livres pour enfants/ados (8%)
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7 ouvrages « scientifiques » (5%)
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5 romans de voyage (4%),
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un recueil de mails.
En version camembert LibreOffice, ça donne ça :
Et en colonnes, ça donne ça :
Et on va s'arrêter là pour les graphes moches, en fait j'aime pas.
La question que je me posais principalement avant de faire cette étude portait sur mon taux de relecture. Comiquement, le score de relecture est exactement égal à celui de la lecture en anglais : 42 de mes lectures sont des relectures (donc, une fois de plus, 30%), pour 70 % de primo-lectures.
Parmi ces relectures, 11 sont de Pratchett (il en a sorti trois nouveaux cette année), pour au total 19 relectures de livres en anglais, soit 45 %.
Etant donné le score de Pratchett, le genre le plus relu aurait par conséquent dû être la fantasy, avec 15 relectures au total, soit un taux de relecture de 83 %, mais c'est en fait les livres pour enfants, avec 90 % de relectures (nostalgie, quand tu nous tiens) qui est en tête.
A l'inverse, je n'ai relu qu'une seule autobiographie, soit moins de 10 % de mes lectures. Ensuite viennent les essais, avec 13.3 % de relectures. Le roman réaliste s'en tire bien, avec 16 % de relectures seulement. Pour la SF, c'est moyen, avec 23 % de relectures, quand même.
Voilà voilà, c'est tout pour cette année. Pour la prochaine, j'essaierai de voir combien j'ai acheté de livres sur ceux que j'ai lus.
Pour ceux qui veulent des précisions sur les titres, vous n'avez qu'à être mes amis facebook. D'ailleurs, vous l'êtes sans doute déjà.