Selon Aristote, la cause du Tout c’est le premier moteur de toute la mécanique universelle mais il se doit d’être absolument immobile car s’il devait être en mouvement, il serait agi par un autre que lui-même et ne serait donc pas le premier moteur.
Nous avons donné une réalité à ce premier moteur d’Aristote sous la forme d’une substance absolument homogène, rigide et amorphe : la prématière. Reste à savoir comment cette prématière absolument inerte peut être à l’origine du mouvement d’une part et comment elle peut être cause du tout d’autre part.
Nous approfondirons dans nos articles suivants l’origine du mouvement et donc de l’énergie universelle qui se trouve rendue possible par un différentiel de densité entre cette prématière et la matière.
Resterait à traiter ici la cause du tout et plus exactement l’enchainement des causalités qui aboutit à la formation des atomes, des astres et de la vie.
Si l’on admet que la prématière constituant l’espace est absolument continue – sans espace entre ses éléments – il faut considérer qu’elle possède une densité première et absolue. C’est cette densité qui autorise – et explique – la vitesse de déplacement des ondes à une vitesse extrême C . Cette constante de la vitesse de la lumière est la première des bases sur laquelle l’univers va se construire puisque en effet l’énergie mc² qui sera « enfermée » dans chaque particule va être intégration de cette vitesse dans son mouvement permanent de rotation. Par ailleurs, nous avons démontré ici que toute création de particule exigera une transformation de la prématière en matière telle qu’existe un cycle (réversible) prématière <> ondes <> photons >< matière.
Cette création ne sera possible qu’à certaines conditions d’énergie permettant la mise n mouvement sous forme d’ondes de cette prématière pour atteindre une rupture d’état que contraint la rigidité de cette prématière. Mais il ne sera pas possible de créer à l’infini des particules permanentes selon une gradation des énergies. Seules 2 particules sont autorisées à demeurer stables : le proton et l’électron (et le neutrino qui a un statut particulier. Quant au neutron il n’est stable qu’à l’intérieur de l’atome et se décompose libre en proton).
Cette limitation du nombre des particules permanentes tient alors essentiellement à leurs rapports avec la densité de la prématière composant l’espace à tel point que le neutron libre qui possède une masse supérieure au proton est contraint de perdre une fraction de cette masse pour atteindre celle du proton seule autorisée.
Comme on le constate, c’est la densité propre à la prématière qui conditionne non seulement la vitesse limite, les quotités d’énergie dans les particules mais aussi le nombre et la masse de celles-ci.
Si la prématière détermine la vitesse limite, elle détermine également l’énergie minimale à partir de laquelle un mouvement sera initié. Cette énergie la plus petite c’est h= 6,626E-34 Joules, nécessaires pour qu’une onde se mette en mouvement. Dès lors, les propriétés internes à la prématière vont encadrer le mouvement, de l’inertie absolue à la vitesse absolue, de la plus petite énergie h à l’énergie maximale C² par unité de masse.
Quand on aura dit que la constante de gravitation G est elle aussi dépendante à la fois de la vitesse C de rotation des particules et des propriétés de rigidité d’un champ gravitationnel composé de prématière, nous aurons posé toutes les bases à la fois de la stabilité mais aussi du dynamisme de l’univers. Les particules créées vont s’associer en atomes, les atomes en molécules et ainsi la complexité de la matière pourra se déployer à l’infini pour engendrer la vie et jusqu’à la conscience de l’homme.
Ainsi et en définitive il possible de donner pleinement raison aux anticipations d’Aristote : le premier moteur immobile, en l’espèce la prématière, est-il VRAIMENT à l’origine et la CAUSE première du Tout.