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Aline afanoukoe une petite africaine qui monte qui monte‏

Publié le 10 janvier 2013 par Zafro @zafroland

Aline Afanoukoé c'est celle que l'on voit de plus en plus dans des émissions musicales bien cachées dans la liste des programmes. Elle vient donner un peu de couleur au paysage télévisuel français qui en avait bien besoin.
Aline Afanoukoé est née en France d'origine togolaise. Elle dit ne pas supporter le piment mais adorer le gombo. Se sent-elle africaine ? Nous, c'est sa bonne humeur qui nous donne envie de la suivre dans tout ce qu'elle entreprend. Elle se joue les DJ dans des soirées (djette), a animé des émissions sur Radio Nova durant plus de dix ans, Europe 1, France 2 avec "l'oeil en coulisse" (bien que l'audience n'était pas au rendez-vous). On ne pourra cependant pas discuter à propos de son Aline au pays des merveilles qui passe actuellement chaque week-end sur France O. Elle nous y fait aussi bien connaître de la musique africaine, caribéenne, que du son rock, hip-hop et underground. C'est un magazine doté d'une grande richesse culturelle. Il était de retour pour la seconde année en septembre 2012.


Aline officie aussi dans Le ring. Toujours sur France O, cette émission lui permet d'accueillir les invités qu'elle souhaite. Elle rêverait d'y faire venir Aretha Franklin, Marvin Gaye, Bob Marley. Elle recevait dernièrement Gaël Faye et possède "le nez" pour dénicher les nouveaux talents.
"J'ai déjà présenté des émissions sur d'autres chaînes musicales du groupe. Maintenant je suis sur France O, une chaîne où je me sens bien car on ne m'impose pas de formatage. Je suis libre de proposer une programmation pointue et accessible. Je m'efforce toujours de trouver un équilibre et un pont entre artistes mainstream et underground. C'est une démarche que j'ai toujours eu à la radio"


A la question : comment fait-elle pour être toujours au fait des dernières tendances, elle répond dans son interview pour le magazine l'Hebdo  :
"J'ai conservé le réseau que j'avais bâti durant mes années radio. Des artistes indépendants, des labels et des majors du disque me font parvenir leurs nouveautés (...) En dehors du boulot je lis, je vais dans des clubs (...) J'écoute beaucoup les gens qui me parlent"

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A propos de ses cheveux elle a déclaré :
« Mon père, un jour m’a coupé les cheveux. Je voulais la coupe de Grace Jones, il m’a fait celle de Nelson Mandela. Là ,ça a été très difficile »



Aline Afanoukoe c'est l'inspiration du moment. Qui a encore dit que porter son cheveu crépu naturel ne permettait pas d'être considéré professionnellement ? Certes son milieu n'est pas celui de la banque mais c'est quelque chose à travailler.

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