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Voici le tome 3 de L'INTERVIEW de THIERRY BRUN !

Par Phooka @Phooka_Book

Chose promise, chose due :
Voici le tome 3 de L'interview de Thierry Brun
dont voici : la présentation
Pour découvrir ou relire les échanges précédents suivez ces liens : tome 1 et tome 2
On change de look, il me semblait trop sévère sur l'autre photo, du coup j'ai pompé sur son mur facebook !
Voici le tome 3 de L'INTERVIEW de THIERRY BRUN !
Je remets son speech qui donne le ton !

L’instant I
Dup - BRUN, C’est ton vrai nom ? BRUN - Non mon vrai nom c'est Brun
-Tu peux épeler ?
- Non, c’est simple.
- Ton vrai prénom c'est quoi ?
- Une erreur. Thierry. Moi, j’avais opté pour Daktari. Ils ne voulaient pas.
- Parisien ?
- Evadé. Ma planque est à un vingtaine de kilomètres à l’est. Me retrouveront jamais.
- Date de Naissance ?
- Vous ne l’aurez pas. J’ai 16 ans, à peu près.
-Tu mesures ?
- Beaucoup
-Tu crois vraiment ?
- Pas beaucoup moins.
- Poids ?
- Ca dépend de ce que je fume
- ?... L'armée ?
- Y’en a eu.
- Et maintenant qui te coupe les cheveux ? Une adjudante ?
- Uniquement quand elle a bu.
- Maintenant, tu es un type qui raconte des histoires ? Mais avant ?
- Des études terribles, longues. Avec une bande de potes on a été jusqu’au record du flipper Panthera. Certains en on fait leur métier, aujourd’hui, ils flippent gravent.
- A qui voulais-tu ressembler ?
- A l’époque ? Un mélange de Hammet et de Bernie du groupe Trust. Je me faisais des films rigolos.
- Avec les filles, c’était comment ?
- Bizarre. Ca dépendait de leur degré de tolérance.
- L’écriture de romans policiers, c’est venu à ce moment là ?
Brun acquiesce, nerveux, réclame une clope.
- On n’a pas entendu. Alors ?
- Ouais, c’était présent, déjà. Mais ça aussi, ça restait bizarre. Ça a pris du temps.
- Tu écris pourquoi ?
- Pour casser les claviers, descendre du Pastis, fumer comme un pompier, rater les invitations des potes et me faire incendier, du coup.
- Ça doit plaire ce genre de plaisanterie. Nous, on ne sourit même pas… Alors, la violence dans tes deux bouquins, tu assumes?
- Quand je l’écris oui, et puis je relis, et je me dis qu’il y a certainement des machins psy derrière tout ça.
- Asano, Jade, tes héros déjantés… Ils sont où maintenant ?
- Partout.
- T’es prêt à répondre aux questions des lecteurs ? A toutes ?
- Oui. Je peux boire maintenant ?
- Attends ! Tu ne te défileras pas ?
- Non, juré.
- Tu peux enlever le bandeau. Ne cligne pas des yeux comme ça.



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Dup :
Bonjour Thierry !
Comme tu as pu le constater, ta Ligne de tir a été sélectionnée par nos lecteurs votants.
Que t'est-il passé dans la tête en découvrant ça ?
Plus généralement que penses-tu de l'impact des blogueurs sur un livre ?


THIERRY :

Ça me fait très plaisir. Vraiment. Je les en remercie de tout cœur. C’est une belle surprise.
Je serais bien incapable de parler de l’impact des blogueur sur un livre. Je suis tout nouveau.
De façon générale quand une communauté, quelque soit sa nature, échange des informations, celles-ci circulent. Comme tous les flux, si on leur permet de le faire librement, elles circulent mieux. Les blogs appartiennent à des individus et aussi à des courants de pensée. Les interactions entre les blogs, parfois de sensibilités différentes, se multiplient et les moteurs de recherche sont sensibles à ces liens tissés.Je commence à comprendre comment ça fonctionne. L’impact, je ne sais pas.

Mais je crois principalement au relationnel direct. A la parole échangée librement.



Phooka :

Une question idiote:
Quel livre aurais tu aimé écrire ? :)

THIERRY :

« Au nom de tous les miens » de Martin Gray, pseudo de Mietek Grayewski, écrivain avec la double nationalité française et américaine.Je l’ai lu adolescent. Je le cite non pour une quelconque raison littéraire mais parce qu'il évoque des évènements qui me touchent de près.
C’est une autobiographie. Ce type a connu les camps d'extermination nazis, et il y a perdu sa famille. Le bouquin ne tombe jamais dans le pathos. Il se termine sur un dernier évènement de sa vie d’adulte, sur l'incendie de sa maison dans le Sud de la France, où il perd une seconde fois toute sa famille.





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