La FIN du CDI en France une nouvelle blague du gouvernement aux yeux du peuple ? la date fatidique du 11 janvier approche et surpris nous assisterons encore à un camouflet pour Sapin. il est vrai qu'après les fêtes que fait on d'un sapin? jamais la CGT ne signera ce type de contrat proposé par le gouvernement qui s'inscrit dans la dé construction sociale (selon eux) de tous les acquis des luttes syndicales depuis 1945. Comme le souligne à si juste titre leur secrétaire "finissant" comment un président de gauche mis en place par la classe ouvrière à la quelle il serait redevable peut il proposer un dispositif qui plongerait dans l'insécurité totale tous les salariés Français y compris ceux de la fonction publique jusqu'ici protégés par leurs statuts? Force ouvrière ne tient d'ailleurs pas un langage différent, mais qui peut sincèrement s'étonner d'une telle posture? Il est cependant vérifiable dans les chiffres que LA PEUR D'EMBAUCHER CHEZ LES 3 MILLIONS DE PATRONS FRANCAIS EST TOUJOURS AUSSI GRANDE QUE LA PEUR DU LICENCIEMENT CHEZ LES SALARIES. Pour certains la lutte contre le chômage consiste à tout faire pour maintenir les salariés dans l'emploi coûte que coûte au risque même de nier l'évidence à savoir que lorsqu'une entreprise voit ses commandes baisser et ses bénéfices diminuer, cette dernière se retrouve acculée soit à licencier une partie de ses personnels pour survivre ou bien déposer le bilan si cette possibilité ne lui est pas accordée. la comparaison avec la période 1981 à 1984 est par ailleurs surprenante. En effet à cette époque les 4 ministres du PCF avaient réussi à faire voter une loi interdisant le licenciement pour toutes les entreprises se trouvant déjà dans cette situation. (demande actuelle d'ailleurs de MELANCHON et d'autres y compris au sein du PS) heureux politiques qui pensaient ainsi garantir l'emploi de leurs électeurs. mais la réalité fut catastrophique car cet entêtement conduira alors des centaines de milliers de petites structures à déposer le bilan par la seule volonté de leur interdire à s'adapter aux réalités logiques du marché. sans vente une entreprise n'est jamais viable. la conséquence fut la "MORT voulue" de près de 600 000 petites entreprises par ailleurs jamais reconstituées depuis cette époque car la FRANCE ne compte depuis qu'à peine 3 millions d'entreprises contre 3 700 000 avant 1981. les 1 887 000 personnes qui furent alors mises au chômage suite à la mort de leurs entreprises eurent cependant dans leur malheur une chance qui ne pourra plus jamais se reproduire aujourd'hui. En effet face à cette catastrophe sociale, le PS de l'époque eut deux idées géniales: La première ouvrir les vannes du recrutement des fonctionnaires en particulier au sein des collectivités territoriales et surtout de la fonction publique hospitalièrece seront 800 000 nouveaux fonctionnaires qui seront ainsi recrutés en moins de deux ans l'autre idée miraculeuse, fut de ramener l'âge de la retraite de 65 à 60 ans, ce qui permis alors d'envoyer à la retraite 5 classes d'âge de l'époque et ainsi de libérer près de 3 millions de postes salariés dans l'économie du pays. or en ne retenant que ces deux mesures d'urgence imposées au (ou par ) gouvernement de l'époque il est clair qu'elles n'avant pas été préparées en particulier sur le plan financier. déséquilibre financier d'ailleurs que nous continuons non pas à payer mais cause principale des déficits accumulées depuis cette époque. (car les paiements se réalisent toujours par l'emprunt)mais pire encore ce seront près de 2 500 000 de fonctionnaires supplémentaires qui seront recrutés depuis y compris par la droite de retour épisodiquement au pouvoir au cours de ces 30 dernières années. la leçon a donc été comprise par le pouvoir et plus encore par le président Hollande énarque et qui plus est prof d'économie et ancien membre de la cour des comptes. L'erreur acceptée par françois MITTERAND ne sera jamais plus reconduite, mais alors que faire? l'idée de cette conférence sociale qui n'avait d'autre but que de démontrer au pays l'ignorance des syndicats et leur archaïsme face aux nécessité de s'adapter au réel ne suffira sans doute pas tellement la ficelle était trop grosse dès le début. mais que faire alors? Après le matraquage fiscal ( sans doute nécessaire 37 milliards sur nos 100 milliards de déficits structurels) après les 20 milliards d'aides aux entreprises si condamnées à gauche, le gouvernement se retrouvera face à la rue s'il ose faire passer cette mesure considérée par 88% des Français comme anti sociale. La diversion des mesures sociétales mariage pour tous même apurée de la PMA, le droit de vote aux étrangers ne pourront masquer plus longtemps la sourde colère du monde du travail incapable de comprendre que ces mesures ont pour finalité leur propre avenir. Comme faisaient dire les guignols de l'info à la marionnette de JOSPIN " la France quel pays de C..."