La ministre de l'Ecologie lance un second appel d'offres pour l'installation d'éoliennes en mer, au large du Tréport et des îles d'Yeu et de Noirmoutier, pour une capacité installée totale de 1 000 mégawatts. ¤¤ donnez votre avis 9 9 personnes aiment cet article
Eolienne en mer : comment ça marche?
Les éoliennes convertissent la force du vent en électricité. Elles sont constituées d'un mât sur lequel se pose une nacelle qui supporte 2 ou 3 pales. Leur diamètre peut atteindre 150 mètres. Ces pales captent l'énergie cinétique du vent et font tourner une génératrice qui produit de l'énergie électrique.
La ministre de l'Ecologie Delphine Batho a saisi, mardi 8 janvier, la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) sur le cahier des charges du second appel d'offres "éolien en mer".
Annoncé lors de la conférence environnementale par le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, ce second appel d'offres pour des installations éoliennes de production d'électricité en mer doit permettre la construction d'éoliennes au large du Tréport (Haute-Normandie) et des îles d'Yeu et de Noirmoutier (Pays de la Loire), pour une capacité installée totale de 1 000 mégawatts. Il vient compléter le premier appel d'offres qui permettra le déploiement de près de 2 000 mégawatts d'éoliennes le long des côtés françaises.
Les investissements générés par cet appel d'offres s'élèveront à environ 3,5 milliards d'euros et permettront de sécuriser les 10 000 emplois industriels directs attendus grâce au développement de cette filière d'avenir. Leur coût annuel pour la collectivité est estimé à environ 500 millions d'euros.
"Ces décisions font partie des mesures d'urgence prises par le gouvernement pour les différentes filières d'énergies renouvelables, au moment où notre pays s'engage dans le grand chantier de la transition énergétique" précise le ministère dans un communiqué.
Ces deux nouveaux parcs éoliens devraient être construits et mis en service d'ici 2021-2023.
Mathilde Emery