Intercepté sur la page Facebook d’Ekyog.
Je me rends dans leur boutique régulièrement et j’y trouve presque toujours de belles pièces conformes à leur éthique de Positive fashion. J’ai déjà parlé à plusieurs reprises de cette marque qui a le vent en poupe (lire par là), par conviction et certainement pas parce que j’y aurais des actions. Cette précision faite, j’ai intercepté sur leur page Facebook cette petite vignette sous forme de lapalissade, que je trouve inspirante
° parce que les slogans prennent corps à long terme dans le quotidien, l’habituel, l’ordinaire sans entraîner le changement à tout crin – et ce, parce qu’ils sont incarnés par des individus qui font leur part
° parce que lorsque l’on ne passe pas d’un modèle consumériste à un modèle décroissant du jour au lendemain, sans l’adhésion de chacune et de chacun, conscients de la justesse de leurs orientations - parce que rien ne sert de courir, il faut agir à point
° parce que les petits gestes font les grandes habitudes, que les modestes achats (au hasard, sur les vêtements en coton bio) ont une influence bien plus importante que l’on imagine sur les modes de production et les circuits de distribution
° parce que c’est bon de polliniser les idées vertes dans le cercle familial et amical, de développer les échanges et les solidarités (un pot de coulis de rhubarbe maison contre des tomates du jardin, dernier exemple en date)
° enfin, parce que c’est bon de s’imprégner d’idées nouvelles qui donnent des perspectives différentes, tant au point de vue individuel que collectif. Solutions locales pour un désordre global de Coline Serreau, Nos enfants nous accuseront de Jean-Paul Jaud, Ecologie, communauté et style de vie d’Arne Naess sont mes livres de chevet du moment et donnent bien des clés pour faire – parce que chacun peut faire quelque chose.