Bio, Business & Projet De Société
Publié le 16 décembre 2012 par Thegreenwasher
Je reprends le titre de l’ouvrage de Philippe Baqué (interview à lire sur Basta !) dont l’argumentaire devrait intéresser tout à la fois les partisans de l’agriculture bio, ceux qui consomment en grande surface, les avocats du tout bio et les pourfendeurs du greenwashing. Philippe Baqué met le doigt sur l’agriculture bio qui n’est biologique que par label et qui ne remet pas en cause ses modes de production et de distribution. Justifiant au passage une spécialisation des cultures, des fraises bio espagnoles qui nous arrivent en hiver, des conditions de travail loin de respecter nos idéaux et des coût cachés, notamment d’ordre logistique. Voilà du grain à moudre pour les tenants de la consommation conventionnelle qui voient dans les deux lettres AB un voile de fumée qui justifie un prix plus élevé qu’un produit classique. Et au fond, ils n’ont pas tort. Une réponse se trouve peut-être sur le marché local bio basé sur les circuits courts ?