Le 19 septembre dernier est sorti en salle un film français qui a beaucoup fait parlé de lui, Quelques heures de printemps, réalisé par Stéphane Brizé à qui l’on doit, entre autre, Mademoiselle Chambon (2009). Il raconte l’histoire d’un homme de 48 ans, sortant de prison, qui se voit contraint de revenir loger chez sa mère atteinte d’un cancer et avec qui il entretient des relations tendues.
Si ce long-métrage a créé un débat c’est parce qu’il aborde le thème, au combien délicat et controversé, du suicide assisté. Toutefois ce n’est pas tant ce sujet qui m’a semblé être au cœur du film mais plutôt l’incapacité à communiquer ses sentiments que l’on voit au travers de la relation mère-fils (ces deux rôles étant respectivement interprétés par les très justes et touchants Hélène Vincent et Vincent Lindon).
Il est risqué de s’attaquer à un sujet si sensible et pouvant si facilement devenir mélodramatique. Néanmoins, Stéphane Brizé réussit à maitriser son film et à nous faire réfléchir tout en nous émouvant ce qui n’est pas aisé. Je dirais donc, pour ma part, que Quelques heures de printemps est un beau film qui vaut bien la peine qu’on lui consacre quelques heures de notre temps.
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