Alaska : un navire de forage Shell s’échoue

Un navire de la compagnie pétrolière anglo-hollandaise Shell s’est échoué mardi 1er janvier sur une île du golf de l’Alaska.

Le Kulluk, en mission de forage des réserves d’hydrocarbures de l’océan Arctique, était en difficulté depuis jeudi 27 décembre. Alors qu’il contenait plus de 600000 litres de diesel ainsi que 50000 litres d’huile de graissage et de liquide hydraulique, la compagnie pétrolière avait décidé de le ramener à Seattle pour des opérations de maintenance.

Après qu’une des amarres le remorquant ait cédé en pleine tempête, que les membres d’équipage aient été évacués et que le second remorqueur se soit désolidarisé, le Kulluk a fini par s’échouer, sous le coup de rafales de vent atteignant 120km/h et des vagues de 15 mètres de hauteur, sur une plage de l’île Sitkalidak, dans le Golf de l’Alaska.

Le capitaine Mehler, coordinateur fédéral en charge de l’accident a assuré qu’il n’y a « aucun signe d’une violation de la coque ni de fuite de pétrole« . Le deux avions des garde-côtes qui ont survolé les lieux du sinistre n’ont pas signalé de marée noire. De plus, la double coque en acier renforcé de 8 centimètres d’épaisseur du navire et les faibles quantités de pétrole transportées au moment de l’accident laissent les experts optimistes.

Un énième désagrément technique pour Shell qui relance le débat sur les compétences du groupe à affronter les conditions météorologiques extrêmes de l’océan Arctique.