Depuis 1997, les diagnostics obligatoires lors de la vente d’un bien immobilier n’ont cessé de croître. Six sont maintenant incontournables afin de protéger l’acquéreur, mais à l’horizon 2012 ils devraient doubler. Cette fois c’est le développement durable qui en bénéficiera dans des mesures de contrôle de la pollution de l’eau ou la qualité de l’air.
La lutte contre le saturnisme (présence de plomb dans l’habitation) ou la détection d’amiante sont avant tout des mesures de salubrité publique. Avec le DPE, bilan énergétique du logement, le législateur a fait un premier pas en 2007 vers une politique d’amélioration de l’habitat. Cette évaluation de la consommation énergétique et de ses émissions de gaz à effet de serre, n’est certes qu’une indication mais a le mérite d’informer le public des améliorations à apporter.
Le grenelle de l’environnement a ouvert d’autres voies, ainsi le gouvernement planche sur de nouveaux diagnostics. Le développement durable devenant une priorité, l’acquisition d’un bien ne se fera plus uniquement sur un coup de cœur mais aussi sur sa qualité environnementale grâce à un bilan sur les pollutions sonore, de l’air et de l’eau.
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