Parmi les réhabilitations inattendues, celle de Mme
Thatcher. Premier frémissement : billet
sur Siegmund Warburg. Il laissait entendre que seule Mme Thatcher était
parvenue à secouer la paralysie anglaise. Et voilà que je viens de rencontrer quelqu’un
qui a vécu dans les années 60 en Angleterre, et qui confirme un blocage total. La
faute des syndicats. Certes, Mme Thatcher a causé des dégâts irréparables, mais,
dans ces conditions, il était difficile de faire dans la dentelle, me dit, en
substance, mon interlocuteur.
Une autre personne m'a raconté que notre gouvernement a
décidé de réformer les IUT. Du fait d’une sélection à l’entrée, ils ne
recruteraient pas les élèves qui sortent des formations professionnelles, et
les étudiants y seraient mieux traités qu’en université (environ 2 professeurs
par élève contre 7 ou 8 à l’université). Il s’agirait de corriger ces
inégalités. Et les grandes écoles ? Apparemment rien de prévu. Parce que
les réformateurs y ont leurs enfants ? La
fabrique du crétin ?
La France serait-elle atteinte du mal anglais ? Une
gauche qui défend des intérêts catégoriels et paralyse toute évolution, une
droite qui traite le mal par le feu ?