Le livre et le cirque Alexandre Romanès.

Publié le 09 janvier 2013 par Alexcessif
Quel cirque!
Les critiques élogieuses sont là!
Les vacheries sont ci-dessous:
Cirque familial comme il est dit en préliminaire, et quand il y a des préliminaires c'est que tu vas te faire emboîter.T'es prévenu: On va te lire les lignes de la main jusqu'au coude.
D'abord il me faut te dire ce qu'il n'y a pas.
Pas de paillettes, de fauves, ni d'acrobates dans des saltos vertigineux puisque le chapiteau culmine à hauteur de l'antenne de ta Clio. En lieu et place, les artistes sont replets, "la reine des gitans et des chats" potelée et l'orchestre Tony Truant essaient de t’entraîner bruyamment dans son enthousiasme.
L'orchestre, sonore de cuivres et de cordes,  s'honorede ses vocalises et vociférations pour déclencher les applauses: l’aînée est dans ses oeuvres sur une corde, tendue entre deux mats en guise de trapèze, d'escarpolette ou de string. Elle se balance, nonchalante, tandis que le patriarche bedonnant s'extasie et que la mater dolorosa gueule dans son micro. La petite dernière fera des pointes pour un numéro de fildefériste à 20 centimètres du sol assurée par la main de son grand frère éberlué à ses cotés. 
Des ballons et des quilles virevoltent pour de la jonglerie basique et un petit chien mime la mort quand le "dresseur" mime un chasseur. Dans la proximité de ces artistes du culot, on te parlera de poésie,  de magie, d’envoûtement, d’authenticité, d'amour, d'intimé et de grand coeur, de sortilège et de folie quand tu chercheras encore et en vain le fil conducteur de cette histoire "De reine des gitans et des chats". Si l'on n'est pas trop pisse-froid on peut s'abandonner sur l'épaule du romantisme branchouille et en vogue des tziganes, dans la tradition gitane du foutage de gueule ou céder complaisamment  à leur habitude de te faire les poches.
Tu ne sera pas époustouflé, terrorisé, surpris, médusé ou émerveillé, juste assourdi et allégé de 20 euros ou plus si tu achète le bouquin du géniteur arnaqueur.
Ce qui ne m'as pas empêché de féliciter et de serrer la main de Tony Truant (la "contrebasse") rencontré le lendemain en promenant le cleb's sur le Pont de Pierre, parce que , quand même, quels musicos ces Romanès!