Je rentrais ce soir les bras chargés de mes encombrants achats de juré craché, enfin je vais essayer alors j’ai rien dit, mon premier et dernier jour de soldes. Je rentrais donc du boulot, après une journée sans répit et bien fatigante, où la pause repas c’était transformée en douce folie acheteuse, et que je redescendais sur ça
Ça, demeurera une énigme pour les non Marseillaises. Ça c’est la façade du Palais de la Bourse, actuelle Chambre du Commerce et de l’Industrie, habillée d’un immense trompe-l’œil, écho de la grande artère qu’il reproduit en perpendiculaire. L’effet est surprenant, sidérant. Vous n’avez pas compris, c’est bien dommage. Pour être plus claire, ou de le tenter, lorsque vous arrivez de la rue Saint Ferréol, St Fé pour les initiés, vous pensez venir du Vieux Port … Vous devinez maintenant l’étrangeté ?
Bref, les bras ont failli m’en tomber, ce qui avouez eu été dommage, vu les petits trésors qu’ils recélaient. Et de me souvenir que dans la vie y a pas que les fringues, que tout cela n’est que futilité, que le plaisir ne passe pas qu’au travers de la peau, mais peut jaillir d’un simple regard