Le célèbre réseau social, assigné en justice au mois de novembre par l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) ainsi que par l’association J’accuse comparaissait mardi dernier au Tribunal de Grande Instance de Paris et affirmait ne pouvoir communiquer l’identité des auteurs de propos jugés racistes.
Les deux associations auxquelles se sont jointent la LICRA, le MRAP et SOS racisme avaient engagé une action en justice pour obtenir les coordonnées des auteurs de ces tweets et les poursuivre devant les tribunaux.
Des données collectées et hébergées sur des serveurs aux Etats-Unis et donc soumis à la loi américaine d’après l’avocate de Twitter Alexandra Neri. La cour serait selon elle confrontée à un vide juridique: « Dois-je me soumettre à la loi des différents pays où j’exerce ? »
Quant à lui, l’avocat de l’UEGF, Stéphna Litli, estime que Twitter défend avant tout son intérêt commercial en « élevant un ensemble d’obstacles juridiques pour ne pas avoir à respecter ses obligations ».
La porte parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem devait s’entretenir aujourd’hui avec l’un des vice-présidents de la firme: « On est attaché à la liberté d’expression mais on veut trouver un moyen d’arrêter ça. Twitter est ouvert au dialogue, mais cela prendra du temps » déclarait dans le journal 20 Minutes un conseiller de la ministre.
à suivre…
Sources: Le Monde, 20 Minutes