Voici un texte que j'écrivis, il y a quelques temps maintenant ....
Voilà, c'en est fait du musée Campredon de l'Isle sur Sorgue !
Adieu René Char ! Les souvenirs et les œuvres de René Char ont quitté la terre natale du poète pour sans doute un musée en Alsace. Cela couvait depuis longtemps. Au delà des dissensions entre les différentes parties, le citoyen, l'amateur de poésie, d'histoire ne pourra que regretter la décision du nouveau maire UMP de la ville natale de René Char.
En effet celui-ci a décidé de ne pas renouveler la convention arrivée à son terme entre l'ancienne municipalité de gauche et la veuve du poète. Quid de l'intérêt général !
C'est vrai que le maire actuel avait déjà manifesté quand il était dans l'opposition, son désaccord de voir la bâtisse du XVIII ème siècle transformée en musée. A charge de revanche ! Se targuant pour justifier son choix actuel qu'un ayant droit ne fait la politique culturelle d'une ville.
La grandeur d'un élu n'est-elle pas de privilégier l'intérêt général ? Cependant, devant une telle situation conflictuelle et la place du poète René Char dans l'histoire intellectuelle, historique et politique de la région, on est en droit de se demander si les instances départementales , informées sans doute du litige n'auraitent pas été en mesure de touver une solution en proposant sous une forme ou une autre un projet culturel afin de garder les œuvres du poète résistant sur ses terres de Provence.
Comme le dit son ami Claude Lapeyre, ancien maire de Pernes les fontaines et conférencier : « Un plant de lavande ne s'arrache pas de son pays »
Patrick SARTINI
Lecteur du Monde et citoyen de Pernes les fontaines
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