Les étoiles s’éteignent et deviennent vent

Par Memophis

La Vie commence quand une étoile meurt. L’agonie d’une étoile est faite de regonflements, cataclysmes et d’un „vent” qui ressemble au dernier soupir.


Ce sont justement ces courants, tant intenses que mystérieux aux yeux des savants, à transporter dans chaque coin de l’univers les minuscules grains de matière qui se sont formés au cœur de l’étoile au cours des milliards d’années. En faisant repartir ce cycle qui, de l’aggrégation des petits grains de matière, portera à la formation de nouvelles planètes, de nouvelles étoiles et dans tout le cosmos le phénomèe de la vie.
De quels éléments se compose-t-il le dernier soupir d’une étoile et qu’est-ce qui pousse la poussière dans son voyage cosmique à la vitesse de 10 km/sec, avec une intensité égale à 100 millions de fois du vent solaire et pendant 10 mille ans environ (en privant une étoile mourante de la moitié de sa masse), sont encore des aspects plein de mystères. Un peu de lumière se montre à ce propos par un des plus grands téléscopes du monde, le Very Large Telescope, installé à 2600 mètres de hauteur dans le désert d’Atacama, au Chili.
„Avec la résolution de cet instrument nous réussirons à distinguer de la Grande-Bretagne deux phares d’une machine qui se trouve en Australie”  - expliquent les chercheurs de l’université de Sydney et de manchester, qui ont publié leur analyse sur Nature. Grâce au pouvoir de Very Large Téléscope, les astro-physiciens guidés par Barnaby Norris ont observé le halo de poussière qui entoure trois astres arrivées à la fin de leur cycle vital dans les constellations de l’Hydre, du Dorado et du Lion.
Les trois étoiles sont de dimensions moyens. A travers leur processus d’agonie tourmentée passera une bonne partie des étoiles de l’univers, y compris notre Soleil dans 5 milliards d’années environ.
La poussière d’étoile des moribonds est formée de grains de silicates (la matière la plus fréquente dans l’écorce terrestre) de 600 nanomètres de diamètre. Il s’agit de dimensions infimes d’apparence, mais en réalité beaucoup plus supérieurs aux attentes des savants. Et cela favorise l’aggregation des petits grains en vue de la naissance d’une nouvelle planète. Comment la poussière résiste-t-elle à la température de surface du géant rouge  (2700 degrés environ)? Selon les astronomes anglais et australiens c’est à cause de la manque de fer. Grâce à sa composition chimique, la poussière d’étoile reflète la chaleur de l’étoile mourante au lieu de l’absorber et elle est poussée loin de l’étoile sans être détruite.
Même notre Terre bien-aimée est née de poussière d’étoiles.