Selon le psychologue cognitif Anthony McCaffrey nous aurons tous un jour notre grand moment de créativité. Le savant de l’University of Massachusetts Amherst soutient que le "aha moment" de l’idée géniale n’est pas la prérogative des quelques talentueux, mais une réalité accessible à tous. Au prix d’un minimum d’études et de sacrifices, naturellement.
Selon l’Obscure Features Hypothesis (OFH) de McCaffrey n’existent pas des cerveaux peu créatifs, mais seulement peu entrainés et il est possible avec des exercices ad hoc et quelques techniques de surmonter les obstacles qui nous empêchent à produire des idées innovatives. Les conclusions de l’étude du Center for e-Design de l’université d’Amherst et Virginia Tech, publiées sur Psychological Science, ont été recueillies en analysant une centaine d’inventions récentes et un millier de celles historiques, en essayant de comprendre comment les inventeurs ont éliminé les obstacles qui les empêchaient à arriver à leur but.
De cett simple obervation, McCaffrey a revelé que presque toutes les inventions les plus géniales ont eu deux passages fondamentaux: la révélation d’un phénomène obscur et inattendu et la mise en pratique d’une solution du problème conséquent. „Il peut arriver qu’un phénomène que nous avons eu en face des millions de fois, ne produise aucune intuition – explique le chercheur – et qui après, à l’improviste, devient la base pour une intervention résolutive, une invention. Ainsi nous pouvons être tous créatifs”.
Donc pour McCaffrey tous dépend de l’ancien théorème de la nécessité et il n’existe pas de cerveau plus créatif de l’autre, mais seulement celui qui est plus habitué à faire face à des nécessités diverses. „En comprenant au fond les méchanismes qui permettent aux personnes de „voir au-delà” il est possible d’améliorer la créativité de toute la population” – conclut le psychologue.
La conception de „fixité fonctionnelle” employée par les experts pour décrire le premier obstacle mental sur lequel McCaffrey a basé sa recherche, a été proposé pour la première fois par Karl Duneker, psychologue allemand en 1930. Cette barrière de la solution des problèmes est une création de nos propres processus perceptifs et seulement un changement ou une véritable réorganisation radicale des rapport spatiaux ou „mentaux” peut aider à trouver la solution.
Pour surmonter rapidement l’obstacle, McCaffrey retient que la chose meilleure soit connaître bien les objects qui sont devant nous, avec lesquels on travaille chaque jour, du point de vue strictement technique et fonctionnel. Pour cette démonstration il a confronté un groupe de 14 étudiants complètement conscients des instruments qu’ils ont eu en face avec un autre, formé de 14 volontaires sans expériences. Tous les deux ont été demandés de résoudre des problèmes d’ordre pratique et les premiers ont montré une capacité de problem solving de 67,4 plus haute des seconds.
„C’est seulement une des beaucoup d’études sur la créativité depuis les années 50 jusqu’aujourd’hui” – explique Annamaria Testa, professeur des languages de la communication à l’Université Bocconi de Milan. et confirme l’économiste et psychologue prix Nobel Herbert Simon: pour développer une idée créative il faut à peu près 10 ans d’application intense. On peut arriver à la créativité mais au prix d’une instruction permanente et naturellement au degrés divers, selon le talent et la pratique. Mais ce qui rend une idée vraiment créative est son utilité. Si une idée n’est pas utile c’est sa fin, reste un simple exercice de style.
Slon Stefano Bartezzaghi, journaliste et écrivain, auteur de La casque de Don Quichotte – contre la mythologie de la créativité, le terme „créativité” aujourd’hui est en usage équivoque, parce qu’il évoque la création de quelque chose de nouveau, tandis qu’il consiste dans l’assemblafe de réalités qui existent déjà. Il est impossible de créer quelque chose du rien. Comme le chevalier de La Manche a transformé un pot de chambre en casque simplement en le retournant et en le mettant sur sa tête, la créativité est donc n’est que la capacité de réinterprêter la réalité et de l’adapter à la nécessité.