« Je comprends les joueurs qui placent l’intérêt économique en première position surtout s’ils n’attendent rien du terrain. Que peut espérer Guillaume Hoarau au PSG ? Pas grand-chose. Peut-il attendre une place en équipe de France ? Sans doute pas. A 28 ans, il connait son niveau. Il est un bon joueur de football de Ligue 1, ni plus, ni moins. Un contrat en Chine assure son avenir (…) » estime Pascal Praud sur son blog.
« Sa décision montre son intelligence et sa maturité. Je ne dirai pas la même chose si Hoarau était un joueur d’exception et s’il allait gâcher son talent à l’autre bout du monde. Ce n’est pas le cas (…) Le bal des faux culs commence quand il est question d’argent. Le sujet est tabou. Un comédien ne dira jamais : « j’ai tourné cette daube parce que j’étais super payé. » Un animateur télé n’avouera pas : « j’ai changé de chaine parce ce que TF1 paye mieux que M6. » Non. On enjolive. On enrobe. « La rencontre avec le metteur en scène a décidé mon choix » disent les uns. « J’ai été séduit par ce nouveau challenge. » disent les autres. Pourquoi les footballeurs n’imiteraient-ils pas les professionnels de tous métiers : lier leurs décisions à ce qu’elles rapportent ?A tous ceux qui critiquent le choix d’Hoarau, je pose cette question : et vous ? Que feriez-vous si on vous proposait de multiplier par trois ou par quatre votre salaire ? Répondez et rappelez-moi ensuite. » conclut Praud