Grèce: le retour à l’esclavage comme solution à la crise

La honte, certains ne connaissent pas ce sentiment. Le retour aux marchés aux esclaves? Et pourquoi pas? Un ancien ministre de la Nouvelle Démocratie, Petros Doukas, propose sur sa page personnelle Facebook, le nouveau mode de communication officiel, de faire travailler les citoyens sans les payer chaque fois que l’Etat en aura besoin (tout le temps en fait…). Il va plus loin encore en proposant ce service de main d’oeuvre gratuite aux entreprises pendant trois mois. Il qualifie cette proposition de gagnant-gagnant: les travailleurs ne se « rouillent pas » et les entreprises pourraient ainsi se relancer. Que les travailleurs soient exploités lui est insuffisant, voyez-vous. Notre Agnès-Verdier Moulinié nationale, joue petit bras à côté.

Bon. Bravo Petros. Encore un Nobel. Et lui, il commence quand? Et les entreprises ne pourraient -elles pas cesser de rémunérer plutôt leurs dirigeants et de verser des dividendes par exemple?

Rappelons à propos de  cet illustre imbécile qui s’est trompé d’époque et/ou de lieu, que la majorité socialiste grecque a levé en novembre 2012, son immunité avec celle de deux autres ex-ministres conservateurs,  poursuivis pour « forfaiture » dans un scandale immobilier impliquant un monastère du Mont-Athos, la forteresse orthodoxe du nord-est de la Grèce. ( Le Figaro).

Attention: Danger. Si nous ne prenons garde, cette mentalité des dirigeants européens va s’ancrer durablement. Le fascisme ne passe plus par la porte mais par la fenêtre de la crise.

Source: Démocratie réelle Nîmes