«C’est frustrant et je tiens à m’excuser en mon nom et celui de mes coéquipiers. Ce n’est pas une situation que nous voulions imposer aux amateurs». Alex Tanguay tenait à s'exprimer de la sorte quand il a été rencontré par l’équipe de L’antichambre mardi parce qu'il dit comprendre les partisans.
L'attaquant des Flames de Calgary et son ami Simon Gagné ont participé à un entraînement des Remparts de Québec avant de retourner auprès de leur formation respective de la LNH.
«C’était une période très difficile. Avant de devenir joueur de hockey, tu es un partisan de ce sport. En 1994-95, j’étais un fan des Nordiques et je me souviens de la frustration que peuvent ressentir les amateurs qui comprennent difficilement un arrêt de travail quand les joueurs touchent de tels salaires», a ajouté Tanguay en souhaitant que le problème soit résolu pour longtemps.
Gagné ressentait des émotions semblables et il avait hâte de reprendre le rythme de son travail.
«On est content de retrouver notre routine, ce n’était pas facile de s’entraîner à un haut niveau. Disons que ce n’était pas évident pour le moral durant les Fêtes», a admis le champion de la coupe Stanley avec les Kings de Los Angeles.
Confrontés au scénario d’une saison écourtée, Tanguay et Gagné sont conscients que plusieurs détails seront cruciaux pour connaître du succès.
«Je vais m’informer auprès de mon entraîneur physique et de celui des Kings pour utiliser les meilleures façons de récupérer afin d’être le plus près du sommet de mes capacités», a notamment soulevé Gagné.
Bien sûr, le début de saison sera crucial pour les formations de la LNH qui ne pourront guère se permettre une série de défaites dans les premières semaines.
«Le départ sera très important surtout pour nous qui avons un nouvel entraîneur en Bob Hartley que j’ai connu au Colorado. Je sais à quoi m’attendre, mais peu de coéquipiers sont dans la même situation. Ce sera important de bien l’écouter durant ce court camp d’entraînement. On a raté les séries l’an dernier et on ne pourra pas commencer du mauvais pied pour se réveiller par la suite», a confié Tanguay, un vétéran de 33 ans.
Source : Rds.ca