J’aimerai vous faire partager aujourd’hui un dialogue issu d’un article de Liz Strauss que je trouve frappant en terme de prise de conscience. Il est également très intéressant au niveau du processus d’interrogation entre le facilitateur et le « facilité ». Tout n’est que questionnements pertinents ou présentation d’alternatives afin que ce soit le « facilité » qui découvre une solution et non pas que ce soit le facilitateur qui impose sa solution.
Le dialogue a lieu entre Gina (la personne facilitée) et Liz (jouant le rôle de facilitateur).
Gina parle à Liz de son sentiment de culpabilité : de son sentiment d’avoir laissé tomber le monde entier.
Liz :
« Je ne sais pas comment te dire cela différemment, mais le monde entier ne pense pas à toi. »
Gina :
« Quoi ?? »
Liz :
« Le monde entier n’a pas besoin de toi pour se sentir coupable »
Gina :
« J’ai intégré ça, mais je me sens toujours coupable »
Liz :
« Vois tu un moment dans le futur où tu sera à nouveau heureuse ? »
Gina :
« Bien sûr ! »
Liz :
« Puis-je t’aider à être heureuse ? »
Gina :
« Non, personne ne le peut. »
Liz :
« Mais, un jour tu seras heureuse ? »
Gina :
« OUI ! »
Liz :
« Donc, il y aura un moment dans le futur ou tu décideras que cela suffit de se sentir coupable et que tu t’autoriseras alors à être heureuse ? »
[Silence et réflexion…]
Liz :
« Alors, pourquoi attendre ? Pourquoi ne pas simplement te donner la permission d’être heureuse maintenant ? […] Attends 6 mois ou fais le maintenant, mais à un moment donné tu te donneras la permission d’être heureuse. »
[Silence, réflexion et sourire…]
Gina :
« Je vais le faire maintenant ! Moi, Gina, je me donne, aujourd’hui, la permission d’être heureuse ! »