L’hiver est souvent un moment d’introspection. La fin d’une année et le début d’une autre également. Pour ma part, depuis quelques semaines, l’introspection est à tout les étages. La crise de la trentaine ? peut être ! On les fait de plus en plus jeune de nos jours.
Dans le lot des moments d’angoisse et de doute qui me secouent, la musique n’est pas bien loin. Elle est même le déclencheur du souvenir. En époussetant le passé, je réveille de vieilles sensations, je redécouvre de vieux disques. Je me revois là bas, il y a 13 ans et ça file gentiment le vertige.
Entre la sortie du BAC et le début des études supérieures, une période de transition s’est amorcée pour moi. Libératrice. Le choix d’une voie : les arts. Le bien être de sortir du carcan du collège, puis du lycée qui n’ont pas été une partie de plaisir. Enfin, je pouvais me vautrer dans la culture, la photo et le dessin, la création. Une parenthèse d’un an en classe préparatoire. Diantre c’était bon !
A cette époque, pour la première fois de ma vie de montagnarde, j’habitais le centre ville et j’avais un accès illimité aux magasins de disques. Petites boutiques rock, gothiques ou grosse chaîne de magasins, d’occaz ou sous blister, ce fut l’orgie ! J’y passais des heures durant lesquelles je prenais un grand plaisir à parcourir les rayonnages, curieuse, les chakras grands ouverts.
Nous sommes en 1999, j’ai 18 ans, et parmi les disques qui m’ont le plus marqué cette année là, j’en citerai 5, présents régulièrement sur ma platine :
- Without you i’m nothing de Placebo (écouter ici)
- Neon Ballroom de Silverchair (écouter ici)
- Love in the time of science d’Emiliana Torrini (écouter ici)
- Splinter des Sneaker Pimps (écouter ici)
- Jours étranges de Saez (écouter ici)
Voilà cybercopains, un petit article « remember », j’espère qu’il aura éveillé en vous quelques souvenirs, il y en aura d’autres je pense