Dites non au commerce de l'ivoire en rejoignant "La marche des Elephants" de l'association IFAW : www.ifaw.org/france
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Après avoir été tués par balles (leurs corps en étaient criblés), les animaux ont été dépouillés de leurs défenses, dont l'ivoire se vend à prix d'or en Asie, notamment en Chine et au Japon.
"Cela montre jusqu'où ces bandes criminelles sont prêtes à aller pour obtenir de l'ivoire. C'est vraiment dramatique", a écrit Paul Udo, porte-parole des services de préservation de la nature au Kenya, dans un message adressé via Twitter.
Alors que le commerce international de l'ivoire est, sauf rares exceptions, interdit depuis 1989, et malgré les interdictions et le renforcement de la sécurité par les autorités, la contrebande d'ivoire, qui représente une véritable manne pour les braconniers, ne cesse en effet de continuer. La demande pour l'ivoire est telle sur le marché noir que de nombreux groupes de rebelles africains s'en servent comme source de financement pour leurs activités militaires. Les registres officiels du pays indiquent ainsi que plus de 350 éléphants ont été abattus par des contrebandiers d'ivoire en 2012, contre 289 l'année précédente.
L'éléphant d'Afrique est inscrit sur la liste des espèces menacées de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction). A la fin des années 1980, il ne restait plus qu'environ 600.000 éléphants en Afrique, contre plusieurs millions au milieu du XXe siècle. Sa population actuelle est estimée à moins de 472.000 individus...
Le Service de la Faune kényane (KWS) affirme aujourd'hui être à la poursuite des auteurs de ce qu'elle décrit comme le plus important massacre de pachydermes au Kenya depuis plus deux décennies.
Mathilde Emery