Le gouvernement brésilien a annoncé récemment qu’il proposerait moins de mesures de relance en 2013. Selon le ministre de l'économie, Guido Mantega, l’objectif est de maintenir l’équilibre des taux de change et avoir des taux d'intérêt plus bas.
Réfutant les critiques de certains analystes, qui ont fait valoir que les mesures prises par le gouvernement «bloquent les investissements et peuvent provoquer l'inflation, et au même temps ne garantissent pas une reprise de l'économie», Mantega a déclaré que «ces mesures commencent à peine à avoir de l’effet et aident a stimuler la plus grande économie d'Amérique latine avec des taux de croissance compris entre 3% et 4% cette année et de 4% en 2014.
Le ministre brésilien Guido Mantega, 63 ans, a gagné une reconnaissance mondiale en 2010 quand il a accusé les Etats-Unis et l’Europe de s'engager dans une «guerre des monnaies» en adoptant des politiques qui, selon lui, affaiblissaient le dollar et l'euro au détriment des économies émergentes comme le Brésil, en les rendant moins compétitifs.
Devant ce scénario, les contrôles de capitaux mis en œuvre par Mantega on servit à empêcher l’invasion des dollars sur le marché et à soutenir la monnaie brésilienne, le Real.
Ces contrôles, combinés a une croissance économique plus faible et des taux d'intérêt plus bas, ont affaibli la monnaie d'environ 25% face au dollar depuis la mi-2011.
« Les taux d'intérêt et des taux de change, les principales variables sont maintenant dans un état plus équilibré qu’en 2012. La monnaie brésilienne fluctue désormais en fonction du goût du marché », a ajouté le ministre.
Source : Época Negócios
Traduction et adaptation : S.Conte