Assurer son image, c’est désormais possible même lorsque l’on est un illustre inconnu. Pour offrir à leurs affiliés des moyens de se prémunir des dangers de la viralité web, certains grands noms de l’assurance ont lancé des contrats « E-réputation », sensés les couvrir en cas de cyber-dérapage. Mais les professionnels de l’assurance disposent-ils réellement des compétences – à la fois juridiques et techniques – nécessaires pour proposer à leurs clients des solutions efficaces ?
Des contrats d’assurance qu’il vaut mieux passer au crible
Avant de signer le premier contrat d’assurance venu, apprenez à lire entre les lignes… Vous vous éviterez bon nombre de mauvaises surprises. A commencer par les garanties : la plupart du temps, l’assureur ne sera pas dans l’obligation de fournir un résultat concret, passant par le nettoyage de toutes les informations compromettantes.
Des fossés juridiques infranchissables
Le pouvoir des assureurs sera également moindre en cas de problème sur des sites étrangers où la législation n’est pas identique en termes de droit à l’image. Or une grande majorité de sites sont basés outre-Atlantique, notamment les réseaux sociaux Facebook et Twitter. Ce sont justement ces deux sites qui sont connus pour être les épicentres de buzz négatifs.