France Culture ce matin. Chronique portant sur le système de
financement du cinéma français, qui favoriserait ceux qui sont en position de
force.Sont présents, Robert Guédiguian et Michel Azanavicius, qui me semblent, à
tort ou à raison, être ce qu’il y a de plus à gauche dans le cinéma français.
A
mon grand étonnement, ils ont été extrêmement désagréables avec le camarade
chroniqueur (bien qu'ils se soient retenus de l'insulter). Je les ai entendus dire, en substance, ceci. Pour le premier, que
notre système de subvention est juste parce qu’il ne demande rien à l’Etat (en
fait, il prélève 10% du prix du billet de cinéma…). Le second s’est plaint
que la France veut réduire les inégalités en faisant payer les riches plutôt qu’en
améliorant le sort des pauvres (a-t-il entendu parler de « compétitivité » ?)
Mais où sont les beaux principes de leurs films ? Seraient-ils
à raison lucrative, uniquement ?
Décidément, le Français a le cœur à gauche et le
portefeuille à droite ?
(Apparemment peu de films seraient rentables, et ceux qui le seraient n'auraient ni stars, ni gros budgets...)