Avec ce recueil publié chez Bruno Doucey, Ernest Pépin rencontre le monde, tout ce qui fait du monde une femme. C’est une écriture sensuelle, capable de dire l’explosion solennelle d’une peau qu’on dénude. C’est une écriture d’île où la mer est aussi une histoire d’amour et de résurrection. Une écriture qui convoque les continents, qui bat au rythme du boula-gueule quand la femme parle, qu’elle demande : Suis-je fille de l’héritage ? Suis-je l’héritage ? Qui se frotte à Lam, Picasso et Césaire. Qui dit d’Edouard Glissant que le poète fait foule. Et qui revendique l’amour pour recoudre le monde. Un petit livre à emporter partout.