J’avais fait, grâce à quelques malhonnêtes économies, des réservations pour aller faire chier des innocentes truites sur les fameux chalk stream d’outre-Manche.
Mes nuits agitées étaient peuplées de lancers subtils sur la Test, l’Avon ou la Wye. J’avais déjà, grâce à d’habiles méthodes, appris à maîtriser l’accent anglais si particulier et prononçais presque parfaitement des phrases si importantes pour un pêcheur, telles que : « Oh…What a nice fish ! » ou « I’ll get you, motherfucker ! « .
Lorsque par hasard, je tombais sur l’ouvrage de M. Pierre Hervé Bronstein : « la guerre de 100 ans » aux éditions Catherine Langeais, et là, je dois dire que j’annulai illico ce voyage en Angleterre.
Les descriptions horribles des outrages que les Anglais firent subir à nos honnêtes citoyens, dépassent l’entendement. Pendant exactement 100 ans (les Anglais aiment les chiffres ronds !) Ce ne furent que pucelles brûlées vives, crachats verdâtres sur le manteau de notre pauvre roi Charles 7, obligation d’avaler des crèmes anglaises rances, j’en passe et des meilleures.
La pauvre Jeanne d’arc (grand-mère de Mireille Darc) dû se soumettre pendant près d’un siècle à des brimades honteuses dans des positions que le clergé réprouve. Un miracle qu’elle ne tomba pas enceinte !
Aussi, aujourd’hui, après la lecture de l’ouvrage cité plus haut, je suis convaincu qu’il est grand temps que la France prenne conscience que le danger est de nouveau à nos portes.
Mais que fait donc le gouvernement dans tout ça ? Pas grand-chose comme d’habitude. Pactiser avec l’ennemi est malheureusement une fâcheuse tradition dans notre pays, alors que déjà, des snippers anglais se sont infiltrés jusque dans nos provinces du Lot et de la Dordogne ou la conduite à gauche est dorénavant obligatoire. Accepteriez vous que vos femmes et vos compagnes soient obligées de se couvrir la tête de ces chapeaux ridicules dont s’affuble la reine ? Bien sûr que non !
La première des choses à faire serait , toutes affaires cessantes, de fermer définitivement à la dynamite le tunnel sous la Manche afin de retarder l’invasion inéluctable des troupes de la perfide Albion et de refuser fermement l’usage de phrases sournoises telles que : » How do you do ? » ou » Have a nice day ! « . La résistance doit s’organiser sans plus attendre. C’est la rançon de notre victoire et de notre indépendance.
Une pétition allant dans ce sens circulera bientôt dans notre cher hexagone. Nous sommes certains, au Mouching que vous la signerez les yeux fermés. Vous en êtes capables !
Vive la république, vive la France !