Notre avancement se fait de façon brutale, par à-coups. Le remplissage de petites conditions apportent un basculement soudain et notre projection sur une marche supérieure. Cela fait mal et provoque un inconfort, notre évolution nous l’impose. C’est un mal nécessaire.
Nous ne sommes plus en crise, notre transformation attend le franchissement de paliers, espaces plus stables que nous appelons phases de croissance. La crise est une constante qui crée en nous un inconfort nous poussant ainsi à prendre des initiatives et à changer.
Le jour où nous n’aurons plus de crises, l’humanité disparaitra, pour renaître peut être sous une autre forme, mais cette prédiction entre dans le domaine de la futuriste science-fiction !
Et oui, tout va tellement vite, encore plus vite, tout va avec tellement de choses, tout devient tellement complexe. L’information est omniprésente et la puissance de calcul des machines dépasse notre puissance de connexions synaptiques. Nous devons nous adapter, ou exploser sous cette pression. Ainsi nous devenons de plus en plus sensible à notre qualité de vie, à sa simplification, son amélioration, au plaisir que nous pouvons avoir dans notre vie de tous les jours. Nous cherchons la liberté, le plaisir, l’éthique, le vrai, la nature, .. . Bref des choses simples qui nous permettent de retrouver un équilibre avec l’antinomie des rythmes de transformations qui nous entourent.