Pour le passé, il y a des preuves que l’eau a coulé sur Mars, encore révélé en 2012 par la sonde Curiosity, ou qu’un océan aurait recouvert une grande partie de la planète rouge(par la sonde spatiale Mars express) avant que 600 millions d’années de sècheresse se soient chargées de tout faire disparaitre. Pour un lointain futur, la terraformation de Mars pourrait reverdir et couvrir d’océan et de végétation sa surface… Dans les deux cas, cela ferait ressembler Mars à une planète vivante avec de l’eau et pourquoi pas la vie ?
En combinant les données provenant de plusieurs sources, l’ingénieur logiciel Kevin Gill a créé quelques belles images présentant ce à quoi une “Mars vivante” pourrait ressembler à partir d’une vue de son orbite, en transformant la planète rouge dans sa propre version du célèbre portrait de la Terre vue de l’espace : The blue marble (la bille bleue).
Comme le précise son créateur, il n’est pas scientifique donc, à l’exception de la conception basée sur des données réelles, le reste n’est qu’hypothèses. Il a effectué une comparaison des caractéristiques du terrain sur Mars avec celles similaires ici, sur Terre, comme l’altitude, la proximité des plans d’eau, les caractéristiques physiques, la situation géographique, etc. Puis, il a utilisé les textures des images de la Blue Marble (la bille bleue) pour recouvrir la surface de Mars à partir d’un programme de conception graphique.
Les explications de Kevin M. Gill sur l’image d’entête :
Elle a été réalisée en transformant une image modèle plate des données d’élévations du MRO MOLA 128 pix/deg dans le (logiciel) jDem846 pour y déposer en couche l’image de The blue Marble dans (le logiciel) GIMP. La couche a alors été rapportée dans jDem pour produire la projection sphérique finale, en y ajoutant l’atmosphère et les nuages à partir du catalogue du NASA Visible Earth. La position de l’œil est à environ 6 600 kilomètres de la surface de la planète et le regard dirigé vers l’hémisphère Sud (~20 ° Sud) et le 180e méridien.
La vue ci-dessous correspond à l’hémisphère ouest de Mars, avec l’Olympus Mons (la plus grande montagne de notre système solaire) sur l’horizon au-delà des volcans deTharsis Montes et des canyons du Valles Marineris près du centre. Kevin a indiqué que la taille des nuages et l’atmosphère sont en grande partie arbitraires et disposés dans un intérêt esthétique. Le terrain est également exagéré d’environ 10 fois. La vue orbitale est à environ 10 000 kilomètres de la surface.
La galerie Flickr de photos de Kevin M. Gill, avec l’aide de ses explication sur Google +.Via the Atlantic.