Les bords du Nil en Egypte, novembre 2012 © Bernard Coutant
L’Egypte n’est pas seulement un pays à l’histoire millénaire. C’est aussi une nature extraordinaire. Le Nil, véritable oasis au milieu du désert, apporte les eaux et alluvions qui permettent de rendre ses berges fertiles. Ainsi la vallée du Nil est-elle l’épicentre de l’activité humaine égyptienne. Loin des rives, c’est le désert. Mais comme dans beaucoup de régions du monde, ce désert progresse. Chaque année, c’est environ 1 000 m2 de terre qui sont désertifiées. Les raisons sont multiples avec, en première lieu, la trop forte salinité de l’eau et le mauvais drainage agricole [1] . En amont, au Sud de l’Egypte, le barrage d’Assouan apporte énergie et contrôle des inondations. Malheureusement, son rôle dans la désertification, enjeu désormais crucial, est de plus en plus souligné [2] .
La lutte contre l’avancée du désert ne se cantonne pas à l’Egypte. A l’aune du changement climatique, l’enjeu est devenu mondial, d’autant plus qu’il est fortement relié à la problématique de l’eau [3] . Aujourd’hui, l’ONU n’hésite plus à qualifier ce phénomène du « plus grand défi environnemental de notre époque ».
- cf. l’interview de Ismaïl Abdel-Guélil
- cf. futura-science
- cf. l’article de Wikipédia