Après Cinquante Nuances de Grey, voici Cinquante Nuances de Rose, l'histoire d'Enastasia, étudiante bobo-citoyenne de Sciences Po pervertie par le politicien François Rose et ses pratiques masocialistes.
Les contrevœux de Monsieur Z.
Très chers et fidèles lecteurs, je vous souhaite du bonheur et une bonne santé entretenue par de saines lectures comme celles de Contrepoints.
Mais j'avoue être un peu confus car les bonnes résolutions de 2012 que j'avais appelées de mes vœux en vous encourageant à ignorer pendant l'année un grand nombre d'ennemis du bon sens et de l'intelligence surmédiatisés ont été emportées et pulvérisées comme les planchettes d'une frêle bicoque par le tsunami des élections présidentielles.
Bruyamment plus que brillamment, une nouvelle équipe de politocards en a remplacé une autre, obnubilée par l'idée de créer l'impossible rupture entre des socialistes de gauche et des socialistes de droite, malgré l'illusion médiatique entretenue par un très maladroit marketing du changement. De nouveaux culs poudrés sont désormais assis sur de confortables sièges dorés pour continuer comme leurs prédécesseurs à étouffer jusqu'à l'agonie les libertés, les initiatives privées, la création de richesses et graver au fer rouge-rosé, à même le crâne des citoyens, l'idée que l’État peut et doit tout gérer pour eux afin d'améliorer leur quotidien.
Je dois bien admettre que François Hollande démontre une capacité bien supérieure à Nicolas Sarkozy pour imposer l'omniprésence médiatique d'une effrayante équipe gouvernementale : obsédés de la spoliation, clowns du productivisme soviétique, gauchistes contrariés et aigris, nostalgiques de la délation citoyenne à la mode Stasi, voici une équipe toute en cuir, fouets et menottes, un couillu et couillon gouvernement socialiste en 50 nuances de Rose, de quoi écrire un piètre roman.
Cinquante nuances de Grey ou cinquante nuances de Rose, tel est le destin littéraire, sexuel et politique de la France, de la nuisette à la nuisance.
Le pire c'est que dans les deux cas beaucoup de Français aiment ça. Ce ne sont pas seulement des veaux à l'élection mais de vilains cochons à l'érection, n'en déplaise à de Gaulle.