L’Africa Eco Race renoue avec l’esprit du Paris-Dakar

Créée en 2008 par des anciennes gloires du Paris-Dakar, Hubert Auriol et Jean-Louis Schlesser, et dirigée par un autre multiple vainqueur, René Metge, la cinquième édition de l’Africa Eco Race rassemble cette année une centaine de concurrents auto, moto et camion. Ils sont partis le 27 décembre de Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales) et rejoindront le Lac Rose, près de Dakar, le 9 janvier.

Au moment où le “Dakar” – c’est désormais une marque déposée par l’organisateur du Tour de France cycliste – s’élance de Lima (Pérou) pour rejoindre l’Argentine, l’autre rally-raid renoue avec la tradition instaurée par Thierry Sabine. Alors qu’en Amérique du Sud, les grosses écuries avec des moyens considérables bataillent pour la victoire, l’Africa Eco Race réunit une majorité d’amateurs dans l’esprit des premiers Paris-Dakar.

Il y a la course bien sûr – 3 342 km de “spéciales” sur les 5 796 km du parcours – mais on retrouve ici la solidarité et la camaraderie entre les concurrents tous animés par l’esprit de la grande Aventure africaine.

Réunis au bivouac le soir au milieu du désert, les concurrents sont unanimes pour reconnaître que “le vrai esprit du Dakar est ici. L’Africa Race, c’est la renaissance du Dakar. Personne ne peut l’arrêter”.

Voilà qui fera plaisir au photographe et cinéaste français Yann Arthus-Bertrand, qui, à l’occasion de la présentation de son exposition “7 milliards d’autres” déclarait à Jeune Afrique : “le Paris-Dakar était une manne pour l’Afrique”.

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