Free : sans foi ni loi
Fidèle à sa réputation, Free a osé et a frappé là où ça fait mal. La publicité. C’est, pour beaucoup de sites internet, le seul moyen de survivre ou de générer des profits. Il faut croire que la méthode a été payante puisque le message est parvenu jusqu’à la direction de Google. En effet, Google est l’une des principales régies publicitaire dans le monde virtuel et d’après les estimations, Free ferait perdre à Google près d’un million d’euros par jour grâce à ces 5 millions d’abonnés. De quoi faire réfléchir le géant de la recherche virtuelle qui a annoncé hier qu’il était en train d’analyser les données les mesures prises par Free. Google qui avait menacé en octobre dernier de déréférencer les sites français en cas de mise en place d’une « taxe Google » devrait rapidement revenir sur ses positions.
Rapide, efficace, surprenant :
Ce qui est surtout frappant, c’est la méthode utilisée : rapide, brutale, sans avertissement, les abonnés Free ont été pris en otage dans la petite guerre entre Free et Google. Vous me direz, ne plus avoir de publicité envahissante sur internet, c’est un luxe qu’on aimerait bien s’offrir. Pourtant, par cette censure, Free brise l’un des principes d’Internet, le libre choix du contenu auquel on veut accéder. Néanmoins, la situation devrait se débloquer rapidement.
Free continue de faire le buzz dans le monde des télécommunications et d’Internet.
M.H.