Je commence une nouvelle rubrique en ces premiers jours de cette nouvelle année... avec l'espoir que cela ne va pas trop me soûler (comme disent les jeunes) et que cela ne se terminera pas en feu de broussailles. On verra bien.
Réveillonné : comme d’habitude chez ma sœur à Saint-Pée sur Nivelle, sous une pluie torrentielle. Cette année, le thème était les îles. Verrines exotiques, saumon à la tahitienne ; figue fourrée au foie gras, purée de chayotte - la cristophine des Antilles – en accompagnement d’un délicieux jambon braisé au barbecue, et en dessert, un blanc-manger à la mangue, une salade de fruits exotiques et un chocolat à je ne sais plus quoi. J’étais repu… et…
épuisé : par un virus que mes poumons ont encore du mal à chasser. Toux violentes, surtout la nuit. Et cadeau malvenu et regretté pour mes compagnons du réveillon.
Été émerveillé : à la vision d’un documentaire de Maud de Bohan, qui nous présente Richard Bennet et sa passion pour le pin Huon, un arbre extraordinaire qui a le privilège de détenir le record de longévité. Plus de 10 000 ans pour certains exemplaires du Mont Read au nord ouest de la Tasmanie.
Paradoxe, cette espérance de vie n’a pas été partagée par celui qui lui a donné son nom. Huon de Kermadec. Commandant de l'« Espérance », un des bateaux chargés par le roi de France Louis XVI de retrouver La Pérouse en 1791, Huon de kermadec décèdera à 45 ans lorsque son navire atteindra la Nouvelle Calédonie à Balade. Cela me fait penser que je dois terminer la mise sur internet d’une relation de voyage à la découverte des derniers instants de ce personnage injustement méconnu. Autre lien avec cette aventure maritime, Huon de Kermadec sur l'« Espérance », accompagnait la navire « La Recherche » commandé par Bruny D’Entrecasteaux, le chef de l’escadre. Tous deux explorèrent la Tasmanie. L’une de ses îles, fut nommée l’ïle Bruny, en l’honneur de D’Entrecasteaux. C’est sur cette île que vit Richard Bennet… La boucle était bouclée.
Cuisiné : des rattes du Touquet, bien que cultivées par ici, tout simplement ; non pas en purée mais simplement sautées, entières mais pelées, dans de la graisse d’oie, à feu doux, pendant une petite heure avec un peu de gros sel, en accompagnement de keftas ; des boulettes de viandes hachées mélangées à quelques oignons râpés, du persil râpé et d’épices moulues.
Été bousculé : par un vieillard. Ce n’est pas la première fois. A croire que l’âge donne des prérogatives lors des promenades. « Poussez-vous que je passe ! ». L’incivilité est souvent attribuée à la jeunesse. Il n’en est rien. L’âge s’accompagne parfois d’une humeur aigrie qui s’exprime par une forme de jalousie. Les efforts physiques que nécessite un déroutement de la marche sont à la charge des cadets, qui ainsi témoignent d’une forme de respect envers le sénescence. Sauf, que dans ce cas, le barbon ne semblait guère plus âge que moi. Je dois sans doute paraître plus jeune que je ne suis. Finalement ; cela m’a donné satisfaction, d’autant que ce n’était sans doute pas l’effet escompté par ce vieux grincheux.
Hésité : pour illustrer nos activités majeures de 2012 sur la carte de vœux pour 2013 entre des photos ou de simples crobards que je m'étais amusé à dessiner. Finalement, après sondage auprès de quelques proches, les photos ont été préférées. Dommage pour les dessins que j’aimais bien. Les voici.
Savouré: un formidable Morgon du domaine Pierre Savoye de la côte du Py de 1993 ! .Malgré l’âge, aucune perte des tanins toujours aussi soyeux. La structure s’etait par contre amplifiée. Sans doute un effet dé l’élevage en fût de chêne. C’était la dernière bouteille de ce millésime qu’il me restait. Dommage.