La Cour d’appel d’Alger a confirmé, ce dimanche 6 janvier, la peine prononcée en octobre dernier par le Tribunal de Sidi M’Hamed à l’encontre du directeur de la chaîne de télévision amazighe (TV4), Saïd Lamrani, pour harcèlement sexuel. « Il y a eu confirmation de la décision prise en première instance, à savoir six mois de prison avec sursis et une amende de 200 000 DA mais il y a eu une réévaluation du montant des dommages et intérêts qui passent de 100 000 à 300 000 DA pour chacune de ses victimes », indique à TSA Soumia Salhi, militante féministe et présidente de la Commission des femmes travailleuses et de l’Association pour l’émancipation de la femme (AEF).
« Elles ont eu un courage exceptionnel ! Elles contribuent par leur courage à la dignité de toutes les femmes », assure Mme Salhi. « Les témoins étaient aussi exceptionnels », ajoute‑t‑elle.
Trois journalistes de la chaîne ont porté plainte en août 2011 auprès du procureur de la République à Alger pour dénoncer le harcèlement dont elles faisaient l’objet de la part de leur responsable. En octobre 2012, Saïd Lamrani est condamné à six mois de prison avec sursis, 200 000 DA d’amende et 100 000 DA de dommages et intérêts pour chacune des victimes. Après cette condamnation, le DG a été limogé.
In TSA