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Stop aux journees de dingue

Publié le 05 avril 2008 par Jean Lançon

Vous avez failli ne jamais me revoir. Explications.

Depuis quelques semaines, j'ai un planning très intense, dû notamment à la prolifération de mes activités musicales. Certes je ne m'en plains pas car ce métier est aussi pour moi une passion, et par ailleurs je reste bien moins "overbooké" que n'importe quel chef d'entreprise.

C'est donc "boosté" par cette passion, cet ardent désir de faire tout à la fois toujours plus et toujours mieux, que j'ai noirci les pages de mon agenda, jusqu'à ce qu'arrive la journée d'hier, vendredi 4 avril 2008.

Hier matin, je pars donc de chez moi vers 11 heures, avec, dans ma voiture, tout mon équipement (basse, ampli, sono, système UHF, câblerie, accessoires, pieds de micro et de hauts-parleurs, etc.).

A un peu moins de 13 heures, j'arrive à Castelnau Le Lez, en vue d'une première répétition avec un nouveau groupe. La répétition se passe (plutôt pas mal pour une première, d'ailleurs), et à 17 heures on plie.

Je reprends ma voiture, et là je me dirige vers Bédarieux, où va se dérouler "ma deuxième journée de travail dans la même journée", à savoir un concert en soirée avec Panama. Donc j'arrive, je retrouve mes acolytes, on installe le matériel, puis on mange, puis on joue.

A minuit trente, rideau. On plie. On range. A une heure du matin on est partis. Me voilà donc sur la route du retour, ces routes sinueuses de l'Hérault qui montent et descendent à flan de colline. La route vers Saint Chinian est coupée pour cause de travaux, je prends donc la déviation, direction Puisserguier, et me retrouve sur une petite route de campagne par cette nuit sans lune. Il doit être environ 1h40.

Je ne me suis pas endormi, ni même n'ai somnolé. J'ai simplement, la fatigue aidant, perdu de l'attention (bien évidemment sans m'en rendre compte), et dans un virage j'ai failli faire le grand saut.

Je me suis arrêté de justesse et ai pris quelques minutes pour reprendre mes esprits. Puis j'ai repris le volant, et suis finalement rentré chez moi, sain et sauf, vers 2 heures du matin.

La morale de cette histoire : un seul "job" musical par jour, ou alors plusieurs mais à condition qu'ils ne soient pas assortis d'un périple de 250 km, tel étant le kilométrage approximatif que j'ai parcouru hier.


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