Grande Première, je vais à l'Opéra. Et pas n'importe lequel: l'Opéra Garnier!
A l'affiche, la Cenerentola de Rossini ou l'histoire de Cendrillon version Opéra.
Dans l'ordre:
1. Charles Perrault fait naitre Cendrillon dans un conte en 1691
2. Rossini l'adapte en Opéra en 1817
3. Et W. Disney le transpose en dessin animé en 1950
Si nous venons d'abord pour le spectacle, il n'en reste pas moins que le monument vaut le détour et fait partie intégrante de l'expérience: Le Grand foyer digne de la Galerie des Glaces, le Grand escalier style Empire et bien sûr la coupole du plafond peinte par Chagall nous font voyager à travers les époques !
Une fois n'est pas coutume, nous sommes bien placés et même, très bien placés. Deux sièges confortables nous attendent dans l'orchestre avec panorama intégral sur la scène. Ce privilège a un prix, mais ce n'est pas mon affaire: aujourd'hui je suis invitée !
Le rideau s'ouvre et l'orchestre se met à jouer. 3 heures de chants qui laissent sans voix : les solo de soprano alternent avec les chœurs de barytons. Pas une fausse note si ce n'est peut-être le choix de la Cendrillon qui ressemble plus à Marianne James qu'à la princesse blonde de Walt Disney. Mais il faut croire que pour chanter fort, le physique de Pavarotti est plus avantageux.
Entendu dans les couloirs :
"C'est sublime" Anonyme
"Un ravissement pour les yeux et les oreilles" Anonyme
"C'est moins pire que ce que je pensais" Matthieu
En bonus, notre Cendrillon d'un soir: